Accueil | A la Une | Agressions de contrôleurs dans les TER : un suspect arrêté à Uckange

Agressions de contrôleurs dans les TER : un suspect arrêté à Uckange


L’individu aurait proféré des menaces de mort à une contrôleuse en halte ferroviaire d’Uckange mardi dernier. (Photo : RL)

Un jeune homme âgé de 16 ans a été interpellé ce matin par les gendarmes. Il serait impliqué dans plusieurs agressions dans les TER.

Les gendarmes de la compagnie de Thionville ont réussi à identifier très rapidement un suspect dans le cadre de l’enquête sur les agressions de contrôleurs dans les TER. La dernière agression sur une contrôleuse du TER Luxembourg-Metz, mardi dernier, avait provoqué de très importantes perturbations sur le réseau lorrain durant plus de vingt-quatre heures puisque les contrôleurs avaient fait valoir leur droit de retrait, provoquant immédiatement d’innombrables suppressions de trains et des retards en particulier sur les lignes du sillon mosellan.

Les dix mille travailleurs frontaliers s’étaient retrouvés bloqués en gare de Luxembourg. Ils ont connu deux jours de grosse galère pour se rendre à leur travail et revenir vers la France en fin de journée.

Lire aussi : Agression et incidents sur les TER Luxembourg-Metz, le trafic perturbé

 

Le jeune homme interpellé ce matin lors d’une opération coordonnée des gendarmes des brigades de Fameck et d’Uckange est un mineur âgé de 16 ans et demi, déjà connu des services judiciaires. Les enquêteurs possèdent des éléments susceptibles de l’impliquer dans plusieurs cas d’agressions dans les TER survenus depuis Noël. Il a été arrêté alors qu’il se trouvait à son domicile à Uckange. Il est actuellement auditionné. Le parquet devrait se prononcer dans la journée sur les suites judiciaires à donner à cette affaire.

Olivier Simon (Le Républicain Lorrain)

PUBLIER UN COMMENTAIRE

*

Votre adresse email ne sera pas publiée. Vos données sont recueillies conformément à la législation en vigueur sur la Protection des données personnelles. Pour en savoir sur notre politique de protection des données personnelles, cliquez-ici.