Après le like d’un commentaire transphobe par l’un de ses députés, l’ADR a décidé de réagir en ouvrant une procédure de discipline qui pourrait conduire à une exclusion du parti.
Troisième acte dans l’affaire Tom Weidig. Après avoir publié un post Facebook félicitant Donald Trump d’avoir interdit aux personnes trans de participer à des sports d’équipe, puis liké un commentaire appelant à l’«extermination des LGBTQI+» sous sa publication, le député de l’ADR est sous le feu des critiques.
L’association de défense des personnes LGBTQI+ Rosa Lëtzebuerg a annoncé avoir porté plainte contre lui tandis que la Chambre des députés a voté à l’unanimité une résolution « condamnant fermement toutes les attaques contre les droits humains, y compris les actes de violence, les discours de haine et les discriminations dirigés contre les minorités ».
Mais les ennuis ne s’arrêtent pas là pour Tom Weidig. Son parti, qui a également voté la résolution, a indiqué avoir ouvert une procédure de discipline en interne, jugeant le like de ce commentaire «inacceptable». La décision du parti sur son sort devrait tomber le lundi 17 février prochain.
Menée par le conseil national de l’ADR, cette procédure pourrait déboucher sur plusieurs sanctions allant du simple avertissement à une exclusion de Tom Weidig comme ce fut le cas pour Joe Thein. En 2017, cet ancien membre de l’ADR avait été exclu après avoir affirmé que Jean Asselborn, alors ministre des Affaires étrangères, devrait subir le même sort que John F. Kennedy – être abattu par balles en pleine rue.
(*) Contrairement à ce que nous indiquions initialement dans la légende photo, Tom Weidig n’est plus vice-président de l’ADR depuis mars 2024. Le texte a été rectifié.