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Affaire des pétards : la sanction du FC Metz réduite à trois points avec sursis


La sanction de Metz, après les jets de pétards sur le gardien lyonnais Anthony Lopes en décembre lors d’un match de Ligue 1, a été réduite en appel à trois points avec sursis, a annoncé la Fédération française de football (FFF) vendredi. Les Grenats remontent ainsi à la 15e place du classement.

En première instance, le club lorrain s’était vu infliger un retrait de deux points ferme et un avec sursis. Le match Metz-Lyon, interrompu à cause de ces incidents le 3 décembre, est toujours à rejouer à huis clos, à une date qui reste à déterminer.

Ainsi le FC Metz va récupérer deux points précieux au classement et remonter à la 15e place de Ligue 1 avec 30 points. À trois longueurs de la place de barragiste pour le maintien, et six points du premier relégable (Bastia, 23 points).

Les dirigeants du club avaient été entendus jeudi pendant une heure par la commission supérieure d’appel au siège parisien de la Fédération.

Le 3 décembre, lors du Metz-Lyon de la 16e journée de Ligue 1, le gardien lyonnais Anthony Lopes s’était effondré en pleine rencontre à cause d’un premier pétard lancé par des supporteurs messins. A terre, et tandis que le médecin du club était à son chevet, il avait été visé par un deuxième pétard. Après une interruption provisoire, l’arbitre avait finalement arrêté définitivement la partie.

Le 5 janvier, en annonçant la sanction infligée à Metz, le président de la commission de discipline de la LFP, Sébastien Deneux, avait assumé une « décision inédite et sévère », pour sanctionner des « faits inédits et totalement intolérables ».

Le président du club Bernard Serin avait aussitôt dénoncé une décision « incompréhensible », estimant que Metz était « la victime » dans cette affaire, l’otage de « quelques individus à qui on confère le pouvoir d’influencer sportivement les compétitions ».

Deux mises en examen ont été prononcées dans cette affaire, dont une à l’égard d’un homme de 23 ans qui a reconnu avoir jeté le premier pétard sur Lopes. Il est poursuivi pour « violences aggravées, jet de projectile dangereux et introduction de fusée ou artifice dans une enceinte sportive lors d’une manifestation sportive ».

Le Quotidien / AFP