Accueil | A la Une | Affaire Caritas : la «fraude au président» toujours privilégiée

Affaire Caritas : la «fraude au président» toujours privilégiée


(Photo : Julien Garroy)

L’enquête poursuit son cours dans l’affaire de détournement de fonds de la fondation Caritas : le parquet informe, ce mercredi 9 octobre, que la piste de la «fraude au président» est toujours privilégiée, avec pas moins de 8 000 transactions identifiées en quelques mois.

Si le détournement de fonds de la fondation Caritas, de près de 61 millions d’euros, en avait déjà étonné plus d’un, en juillet dernier, les dernières révélations du parquet de Luxembourg, ce mercredi, vont apporter encore du grain à moudre à toute cette histoire.

L’enquête en cours a en effet permis d’identifier «plus de 8 200 transactions, réalisées dans des intervalles très rapprochés, vers des centaines de comptes ouverts dans une multitude d’États à travers le monde», ce qui renforce, selon le parquet, «la présomption qu’une association de malfaiteurs ou organisation criminelle est impliquée dans cette fraude».

L’instruction judiciaire continue donc à privilégier la piste de la «fraude au président» comme mode opératoire des agissements frauduleux.

Aucune nouvelle inculpation

Depuis le dépôt de la plainte initiale, les enquêteurs du service de police judiciaire, sous la direction du juge d’instruction, «travaillent en étroite collaboration avec la Cellule de renseignement financier (CRF)», précise encore le parquet dans son communiqué.

À ce stade, une quinzaine de demandes d’entraide ont été adressées par le juge d’instruction à ses homologues étrangers. «Le retour des autorités étrangères est déterminant pour l’issue des investigations».

Dans l’intervalle, il n’a pas été procédé à de nouvelles inculpations. Pour l’heure, il ne peut être déterminé avec certitude si une partie des fonds détournés est récupérable ou non.

PUBLIER UN COMMENTAIRE

*

Votre adresse email ne sera pas publiée. Vos données sont recueillies conformément à la législation en vigueur sur la Protection des données personnelles. Pour en savoir sur notre politique de protection des données personnelles, cliquez-ici.