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Affaire Benalla : « les oppositions n’ont jamais digéré la victoire d’Emmanuel Macron »


Le ministre de l'économie français Bruno Le Maire déplore l'effet de loupe mis sur l'affaire Benalla (Photo : AFP).

Le président français a lui-même fini par s’adresser à ses troupes mardi soir concernant l’affaire Benalla, en expliquant qu’il n’est pas question de chercher des fusibles à faire sauter. Le ministre de l’économie, Bruno Le Maire, est en revanche rentré dans le débat les deux pieds dans le plat. À la télévision, il a taxé « les oppositions » de vouloir faire de l’affaire Benalla une « crise de régime », ce qu’il a jugé « irresponsable ».

« Les oppositions veulent faire de cette affaire une crise de régime », « c’est irresponsable », a-t-il déclaré sur BFMTV. « Les oppositions n’ont jamais digéré la victoire d’Emmanuel Macron en 2017 », qu’un « homme de 39 ans » jamais élu auparavant « puisse bouleverser le jeu politique comme il l’a fait et bouleverser leurs intérêts », a estimé le ministre.

Selon lui, « ils le font parce qu’ils n’ont rien à proposer » pour résoudre « les problèmes des Français », « ils sont trouvé un os à ronger et ils le rongent jusqu’à la nausée ».

Il n’y a selon lui pas de crise politique, mais une « affaire » qui le « choque, comme tous les autres citoyens », et « qui désormais doit être jugée par la justice, qui sera examinée par la commission d’enquête du Parlement, et qui fera l’objet d’une enquête administrative de l’Inspection générale de la police nationale ».

« Que chacun revienne à son travail »

« Pour le reste, que chacun revienne à son travail », a ajouté le ministre. « Je crois profondément que le mensonge fait perdre du temps. Et c’est bien pour ça que l’Elysée et le président de la République ont voulu faire la transparence tout de suite. C’est bien pour ça qu’une sanction a été prononcée très rapidement », a ajouté Bruno Le Maire.

Il s’est dit « certain » que la parole du président de la République « apaisera la situation » lorsqu’il « l’aura décidé », alors que le chef de l’Etat ne s’est toujours pas exprimé au sujet de cette affaire qui met en cause l’un de ses collaborateurs, filmé en train de frapper un jeune homme et malmener une jeune femme le 1er mai à Paris.

« Je vois cet emballement », « toutes les arrières-pensées de ceux qui rêvent (…) de prendre leur revanche sur 2017 à travers cette affaire qui ne le mérite pas », a-t-il dénoncé.

AFP et Le Quotidien