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Accueil des réfugiés : après l’urgence, place à l’action


Douze millions d'euros ont été investis pour épauler les associationsdésireuses d'aider à l'accueil des réfugiés. (Photo : Jean-Claude Ernst)

L’action mateneen, lancée par l’Œuvre nationale de secours Grande-Duchesse-Charlotte dans le cadre de la crise migratoire, est un grand succès.

L’appel à projets mateneen, lancé le 10 décembre dernier par l’Œuvre nationale de secours Grande-Duchesse-Charlotte dans le contexte de la crise migratoire, a connu un succès inespéré selon les responsables de l’association. Plus de 100 demandes ont été déposées entre décembre et le 31 mai. Le jury vient de clôturer l’évaluation des dossiers et le conseil d’administration de l’Œuvre a donné son feu vert à 80 demandes au total. Le budget fixé initialement à dix millions d’euros a même été dépassé.

Le 10 décembre dernier, l’Œuvre nationale de secours Grande-Duchesse-Charlotte avait invité la presse et de nombreux partenaires à un échange autour de trois grands thèmes : accueil, intégration et logement. Il s’agissait pour elle de répondre «présent» au moment où le Grand-Duché se voyait – et continuera sans doute à se voir – amené à relever le défi d’accueillir de nombreux réfugiés fuyant des conflits armés. Étoffer les dispositifs existants en matière d’accueil, d’intégration et de logement, combler des lacunes, permettre à l’énorme élan de solidarité citoyenne de se matérialiser dans des projets à court et à moyen termes, donner au public le plus large possible (résidents et nouveaux arrivants) l’envie et les moyens de construire ensemble une société où l’échange, l’inclusion et la solidarité sont des valeurs essentielles, telles étaient les ambitions de l’appel à projets mateneen.

La réponse de la société civile a été impressionnante selon les responsables de l’Œuvre. Les 80 demandes acceptées le sont dans des domaines aussi variés que la santé, le soutien psychologique, le sport, la culture, la formation, le travail, les échanges interculturels et le logement. Ainsi, 67 porteurs de projets différents, tous du domaine associatif, se sont vu accorder des aides financières qui atteignent au total plus de douze millions d’euros, échelonnées sur plusieurs années.

Le Quotidien