Le syndicat salue d’un côté la revalorisation de 2,5 % des traitements des fonctionnaires. De l’autre, il déplore qu’un «système à deux classes» soit maintenu. Le travail des employés de l’État devraient être davantage honoré.
La signature, mercredi, du nouvel accord salarial pour la fonction publique ne satisfait pas entièrement l’OGBL. Malgré des points de satisfaction, le syndicat déplore que peu de ses revendications aient été retenues par le ministre de la Fonction publique, Serge Wilmes, lors des négociations menées exclusivement avec la Confédération générale de la fonction publique (CGFP).
L’OGBL regrette d’ailleurs une nouvelle fois de ne pas avoir été invité à participer activement aux tractations, alors qu’il représente de manière majoritaire les agents d’une série de secteurs qui dépendent directement ou indirectement de l’accord salarial, dont les CFL ou les employés actifs dans le social ou la santé.
La revalorisation des traitements de 2,5 % pour l’ensemble des fonctionnaires est saluée. L’OGBL aurait toutefois préféré qu’une augmentation de 5 % du point indiciaire – la base de calcul pour les revenus – soit appliquée sur les 200 premiers points. «Cela aurait représenté un coût supplémentaire modéré pour le budget de l’État, mais aurait permis des hausses substantielles des traitements dans les carrières inférieures», développe le syndicat dans un communiqué.
«Pour la première fois depuis des décennies (…), l’accord salarial comprend aussi des mesures qui profiteront aux employés de l’État. Cela doit être considéré comme positif», poursuit l’OGBL, qui regrette en même temps «qu’aucune mesure supplémentaire contre le système actuel à deux classes ne soit prévue».
D’autres points qui manqueraient dans l’accord : la question des délégations du personnel démocratiquement élues, des primes pour des fonctionnaires et employés dotés d’un diplôme supérieur et une reconnaissance des agents détenteurs d’un diplôme BTS ou d’un brevet de maîtrise.