Le 11 octobre 2006, six personnes avaient trouvé la mort près de Zoufftgen lors d’une collision frontale entre un train de passagers et un train de marchandises.
Cela faisait dix ans, le 11 octobre dernier, qu’avait eu lieu la tragédie ferroviaire de Zoufftgen. Cet accident ferroviaire s’était déroulé pile à la frontière luxembourgo-française et avait fait six morts, deux blessés graves et quatorze blessés légers.
En fin de matinée, le 11 octobre 2006, un train de passagers des Chemins de fer luxembourgeois (CFL) assurant la liaison Luxembourg-Nancy s’était engagé sur la voie ferrée en direction de la gare de Thionville quand un train de 22 wagons de marchandises de la SNCF était arrivé en face sur la même voie. L’autre voie reliant la France et le Grand-Duché avait été fermée à la circulation pour travaux.
Le train de voyageurs avait percuté de plein fouet le train de marchandises, produisant un choc effroyable.
Les personnes décédées étaient deux Luxembourgeois et quatre Français. Les deux conducteurs sont morts dans l’accident ainsi qu’un agent travaillant sur le chantier de la voie contiguë. Plusieurs centaines de secouristes et d’importants moyens en véhicule et en hélicoptères avaient été déployés pour porter secours aux victimes.
L’accident avait été provoqué par une erreur humaine d’aiguillage survenue au poste de commande de Bettembourg.
Dans un premier temps, le parquet de Luxembourg avait inculpé cinq cheminots du chef «d’homicide involontaire et de coups et blessures involontaires».
En 2008, ce sont finalement quatre cheminots des CFL, travaillant au poste de Bettembourg le jour de la catastrophe, qui étaient poursuivis devant le tribunal correctionnel. Trois agents avaient fait appel de leur condamnation, tandis que le quatrième avait accepté sa peine de douze mois de prison avec sursis et 5 000 euros d’amende. En janvier 2011, les trois autres agents des CFL étaient condamnés en appel à des peines de prison de 30 mois (dont six mois ferme) et à 6 000 euros d’amende pour deux d’entre eux et à une amende de 5 000 euros pour le troisième.
Le Quotidien
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