Le ministre de la Mobilité et des Travaux publics, François Bausch, a présenté lundi un projet de covoiturage et de réaménagement de la bande d’arrêt d’urgence sur l’A6, à la frontière belge. Objectif : « transporter plus de personnes dans moins de véhicule.
«Aux heures de pointe, pas moins de 250 000 de sièges de voiture se déplaçant en direction du centre-ville sont vides», a pointé le ministre. D’où ce projet de covoiturage sur l’A6, entre la Belgique et le Grand-Duché pour désengorger le trafic frontalier.
Afin de mener à bien cette initiative, la modulation de la vitesse (limitée à 90 km/h) ainsi que la mise à disposition de la bande d’arrêt d’urgence aux heures de pointe seront nécessaires, a fait savoir de son côté le directeur des Ponts et chaussées, Roland Fox.
Deux ans de travaux
Côté belge, un chantier similaire est actuellement en cours entre Arlon et Sterpenich, sur une distance de 11 kilomètres. Au Luxembourg, le tronçon dédié au covoiturage s’étalera sur 6,5 kilomètres, entre Sterpenich et le Kirchberg. « Les systèmes de surveillance sont en cours d’évaluation » et « des adaptations au code de la route sont prévues », précise le ministre.
En parallèle, neuf aires de repos seront mises en place (tous les 500-1000 mètres) et l’échangeur de Steinfort sera réaménagé, indique encore François Bausch.
À partir de fin mai/début juin, « probablement jusqu’aux vacances d’été », une phase-test de régulation de la vitesse à 90 km/h sera effectuée sur l’A6.
Enfin, il est noter que le coût total du projet est estimé à 60 millions d’euros. Quant aux travaux, ils devraient débuter pour 2021 et durer deux ans.