France et Luxembourg continuent de se renvoyer la patate chaude sur le dossier A31bis. Cette fois-ci, c’est le président de la Fedil qui a plaidé en faveur d’un cofinancement pour le tronçon Thionville-frontière.
Comme nous l’avons annoncé dans notre édition de jeudi, le Luxembourg ne compte pas investir dans l’aménagement de l’A31 bis du côté français, malgré l’appel du pied des élus du Grand Est. Ces derniers estiment que pour le tronçon Thionville-frontière, l’intérêt d’un coïnvestissement «gagnant-gagnant» est pourtant indéniable.
Cette perspective a fait réagir. Jeudi également, le président de la Fédération des industriels luxembourgeoises (Fedil), Nicolas Buck (photo), a interpellé François Bausch, le ministre des Infrastructures, et le chef de file de l’opposition CSV Claude Wiseler sur Twitter : «Luxembourg devrait participer aux investissements sur l’A31 en France. Sujet crucial pour nos entreprises!» Au moins c’est clair.
Hubert Gamelon