Quel rapport ont les citoyens du Grand-Duché avec l’amour ? Un sondage réalisé par Quest Market Intelligence s’est penché sur la question.
Au Luxembourg, 46 % de la population s’est déclarée célibataire au 1er janvier 2024, selon les données du Statec. Un chiffre qui a doublé en un quart de siècle, puisque les célibataires ne représentaient que 23,5 % de la population en 2001.
Face à ces chiffres, Quest Market Intelligence a mené une enquête auprès de 500 citoyens du Luxembourg, de manière totalement aléatoire via les réseaux sociaux ou en les interpellant dans les espaces publics. L’objectif de ce sondage : comprendre leur rapport à l’amour, alors que la part des célibataires ne cesse d’augmenter chaque année au Grand-Duché.
On apprend ainsi qu’une personne sur deux (55 %) se dit heureuse en amour. En revanche, près d’une personne sur cinq décrit sa vie amoureuse comme «compliquée». Pire encore, 6 % des sondés affirment avoir «perdu le mode d’emploi».
Des divorces en hausse
Comment expliquer ce phénomène? Selon les personnes interrogées, c’est avant tout la peur de l’engagement qui domine (45 %), suivi de l’indépendance financière (35 %) et de la priorité donnée à la carrière (32 %).
De plus en plus de célibataires au Luxembourg donc, mais des célibataires qui rêvent tout de même. La majorité des répondants (52 %) affirme en effet vouloir se marier ou se pacser. Ils sont en tout près de 80 % à souhaiter formaliser leur relation et… à vouloir des enfants! Pourtant, les derniers chiffres du Statec sont clairs : depuis le début des années 2000, la fécondité au Luxembourg est en déclin, avec, pour l’année 2023, seulement 6 320 naissances sur le territoire grand-ducal.
Quest s’est également interrogé sur les causes des divorces, qui, là aussi, ne cessent d’augmenter chaque année. Le Luxembourg demeure même le champion européen en la matière, avec un taux de divorce largement supérieur à la moyenne. Pour 46 % des sondés, c’est l’incapacité à gérer les problèmes qui cause le plus de tort aux couples, suivie d’une vision trop romantique du mariage (36 %) et d’une stigmatisation en baisse (34 %).