La plus grande brasserie du pays a présenté ce mercredi des résultats en progression.
Avec une production de 155000 hectolitres (hl) en 2018, une augmentation de 5% sur un an, soit 7252 hl, la Brasserie nationale peut afficher un large sourire après la belle année écoulée.
Au niveau financier, la Brasserie nationale progresse de 4% pour un chiffre d’affaire de 10,73 millions d’euros et un bénéfice avant impôts de 4,01 millions d’euros (une progression de 2,5%), et ce malgré un investissement de 800000 euros dans une nouvelle cave à levure, le lancement de nouveaux produits, une augmentation du nombre d’effectifs et les investissements annuels qui tournent autour du million d’euros.
Même chose au niveau de Munhowen, la filiale de distribution de la brasserie qui, avec 408000 hl de produits liquides écoulés, a vu son chiffre d’affaires progresser de 5% sur un an, pour atteindre 78,2 millions d’euros et un bénéfice avant impôts de 6,4 millions d’euros.
Battin progresse
Si les bons résultats de la Brasserie nationale s’expliquent pour une partie par «une saison estivael extraordinaire et exceptionnellement longue», selon Frédéric de Radiguès, directeur général de la Brasserie nationale, le lancement de trois nouveaux produits a également pesé. On parle ici de la bière blonde Battin Pils, de la Battin Brune et enfin de la bière bio-vegan Funck-Bricher.
«Aujourd’hui nous pouvons dire que nous avons une gamme quasiment complète» a affirmé Frédéric de Radiguès avant d’expliquer que «la bière fait son retour sur les tables, à domicile pendant les repas et elle remplace de plus en plus le vin». D’ailleurs sa marque Battin, «l’enfant terrible de la Brasserie», ne cesse de voir ses ventes progresser. En 2018, les ventes totales de Battin ont progressé de 17% pour atteindre un peu plus de 48000 hl et représenter une part de marché supérieure à 20% au sein des bières luxembourgeoises.
À noter que les trois nouvelles bières ont contribué à écouler 5000 hl de bière. Plus globalement, les trois marques de la Brasserie nationale représentent près de 60% de part de marché luxembourgeois.
Jeremy Zabatta