D’après l’enquête de satisfaction commandée par le ministre de la Fonction publique, quatre agents de l’État sur cinq sont contents de leur condition de travail.

Les agents de l’Etat sont en grande majorité satisfaits de leur travail et des conditions dans lesquelles ils l’exercent. C’est ce qui ressort de la deuxième édition de l’enquête portant sur leur satisfaction, présentée par le ministre de la Fonction publique, Serge Wilmes, dans le cadre de la conférence du Réseau ressources humaines des agents de l’État. Quatre agents sur cinq se disent contents de leur emploi, soit une progression d’un point par rapport à 2024.

Mais les autres chiffres de l’étude sont eux aussi globalement positifs. 59 % indiquent que leur travail les inspire, contre 57 % l’année précédente, tandis que 69 % estiment que leur organisation favorise l’équilibre vie professionnelle/vie privée grâce à des modalités de travail flexibles (soit une augmentation de 8 points en un an). Ils sont également 60 % à évaluer positivement les pratiques de leadership de leur responsable, soit une hausse de 4 points. Un chiffre qui va de pair avec la progression de 11 points de ceux qui estiment que leur direction intègre activement le feedback des agents (45 % en 2025 contre 34 % en 2024).

Parmi les point à améliorer, il reste tout de même la question de la santé mentale. Seulement 29 % trouvent qu’un soutien suffisant est apporté à ce sujet, même si leur part a augmenté de 7 points depuis un an. Ils sont également 53 % à se dire épuisés à la fin de leur journée de travail, un chiffre qui reste stable par rapport à 2024 (54 %). Les discriminations de toutes sortes (sur l’âge, le sexe, les origines, l’apparence physique…) si elles restent peu nombreuses, sont aussi loin d’être négligeables : 11 % des agents se sont dit victimes de comportements discriminants au cours de l’année écoulée (10 % en 2024). Enfin, sur la même période, 16 % des répondants affirment avoir été harcelés.

Cette enquête a été réalisée entre juin et juillet 2025, en coopération avec l’University College London, les universités de Nottingham et Roskilde, le LISER grâce au financement de l’ESRC (UK Economic and Social Research Council) et du Fonds national de la recherche. L’étude a recueilli les réponses de 3 729 personnes issus de 32 organisations. Le taux de réponse était de 68 %, comparable à celui de l’édition 2024 (69 % pour 3 740 répondants et 34 organisations). «Nous voulons poursuivre ce dialogue, a déclaré Serge Wilmes, lors de la présentation de l’enquête. Nous voulons encourager la participation active des agents pour bâtir ensemble une administration plus efficace, plus humaine et plus résiliente.»