Le Fonds du logement a présenté son rapport d’activité pur l’année 2022, rappelant au passage qu’avec 4 368 logements mis sur le marché, il gère le plus grand parc locatif abordable du Luxembourg.
La question du logement reste problématique au Grand-Duché même si le pays tente de proposer le plus d’habitations abordables pour répondre aux besoins de se population. C’est notamment la mission du Fonds du logement qui vient de publier son rapport d’activité pour l’année 2022.
«Avec quelques 4 368 logements mis sur le marché, dont 479 unités réalisées pour l’État et les institutions, 1 732 unités destinées à la vente, et 2 157 unités réservées à la location, le Fonds du logement gère le plus grand parc locatif abordable du pays», rappelle l’établissement public. Pour 2022, ce sont 459 nouvelles unités qui ont été construites et 102 mises sur le marché.
D’autres projets ont également été initiés comme le quartier An der Schmëtt à Biwer qui prévoit la construction de 164 logements, sur une surface de 5,5 hectares favorisant la mobilité douce. Les premières unités sont prévues pour 2026. Un autre quartier, nommé Wunne mat der Wooltz, est développé en parallèle à Wiltz. Il comprendra, à terme, 1 085 logements sur 34 hectares basés sur les principes de l’économie circulaire et portés par «une économie solidaire et partagée, un urbanisme et une architecture durables, la mobilité douce et la neutralité énergétique.»
Favoriser l’accès à la propriété
Tout au long de l’année, le Fonds du logement s’est également occupé de l’accompagnement social de ses locataires et de l’entretien des 2 157 logements en location, tout en essayant de favoriser l’accès à la propriété à l’aide de primes d’acquisition. « Les terrains sur lesquels sont construits les biens sont cédés dans le cadre d’un droit d’emphytéose d’une durée de 99 ans.» Le contexte reste néanmoins difficile avec l’accroissement des prix de construction.
Le Fonds travaille aussi à la mise en chantier de logements durables répondant aux normes actuelles. Par exemple, «depuis quelques années, près de 80% des résidences ou maisons réalisées sont alimentées par des pompes à chaleur air-eau ou géothermique», précise-t-il. Des réseaux de chaleur neutre en CO2 ou des banques de matériaux sont également mis en place pour proposer le parc de logement le plus éco-responsable possible.
L’établissement essaye aussi de réduire son empreinte écologique en rénovant ses logements anciens afin de pérenniser son parc. «Les premiers travaux de rénovation énergétique débuteront en 2024.»