L’Institut luxembourgeois de régulation vient de publier les chiffres du marché de l’électricité et du gaz naturel pour 2021. Il montre une année record pour l’installation de panneaux solaires.
L’énergie solaire séduit de plus en plus de résidents. C’est en tout cas ce que constate l’Institut luxembourgeois de régulation (ILR) alors qu’il publie les chiffres clés de 2021 pour le marché du gaz et de l’électricité. Dans ce rapport, on apprend que 1 264 nouvelles centrales photovoltaïques ont été installées l’année dernière, augmentant ainsi la capacité de production de 48 % sur cette seule année. Cela se traduit par une hausse de 90 MW de la puissance installée cumulée qui passe à 277 MW au 31 décembre 2021.
Une faible progression de la production renouvelable
Si le photovoltaïque connaît une année record, le reste des énergies vertes n’a pas suivi la même croissance. Entre 2020 et 2021, la production d’électricité basée sur les énergies renouvelables est passée de seulement 979 à 983 GWh. Une faible progression due à des conditions de vent moins favorables et aux mises hors service d’anciennes éoliennes prochainement, remplacées par de nouvelles installations.
La consommation d’électricité en hausse
L’ILR note également que la consommation annuelle en 2021 était en augmentation de 4,6% pour l’électricité et de 7,6% pour le gaz naturel. Ces hausses, qui ramènent aux niveaux de 2019, sont dues aux effets de la pandémie, moins prononcés en 2021 qu’en 2020, et à des
températures moyennes moins élevées.
Enfin, ces chiffres clés permettent de constater que les clients sont plutôt fidèles à leur fournisseur d’électricité. Seulement 918 d’entre eux ont changé de prestataire au cours de l’année, soit un taux de changement de 2,6 % en termes de volume et de 0,3 % en termes de nombres de clients.
Selon l’ILR, la hausse des prix de l’énergie sur les marchés de gros ne s’est pas encore répercutée sur le prix de l’électricité des ménages en 2021. En revanche, pour le gaz naturel, la facture a augmenté de 34% par rapport à 2020. Une évolution qui s’explique par les augmentations successives de la composante « Energie et fourniture » depuis l’été et par l’introduction de la taxe CO2 au 1er janvier 2021.