Ils sont 13 athlètes à représenter le Luxembourg pour ces Jeux olympiques 2024 à Paris. Suivi de leurs performances, résultats, coulisses… Retrouvez dans cet article toutes les infos (luxembourgeoises !) à connaître pour cet événement planétaire.
Lundi 12 août – On fait le bilan
Ca y est, les Jeux olympiques 2024 sont terminées. Pendant plus de deux semaines, on a vibré. Encouragé. Espéré. Supporté. Crié. Hurlé. Ri. Pleuré.
Notre journaliste présent dans la capitale française durant cette quinzaine fait le bilan et liste ce qui a plu… ou pas.
Retrouvez l’article complet ➡️ [JO-2024] Nos coups de cœur, nos coups de gueule
Samedi 10 août – Cérémonie de clotûre : Patrizia Van der Weken, évidemment!
C’est ce samedi en milieu d’après-midi que le COSL organisait sa conférence de presse pour dresser le bilan de ces JO de Paris. Comme le chef de mission Raymond Conzemius l’avait confié dans nos colonnes, le bilan est globalement positif.
Mais l’information que tout le monde attendait était bien sûr l’identité du porte-drapeau de la délégation pour la cérémonie de clôture. Même s’il n’y avait pas vraiment de suspense, la nouvelle a été confirmée : c’est bien Patrizia Van der Weken qui a été choisie.
Demi-finaliste et finalement 15e du 100 m, l’une des course-reine de l’athlétisme, le choix de la sprinteuse ettelbruckoise s’imposait de lui-même. Elle aura donc l’occasion de fouler une dernière fois la piste du Stade de France. Où elle s’est produite à deux reprises durant ces JO.
Samedi 10 août – Les volleyeurs français champions olympiques face à la Pologne avec Carole Hepp à la table de marque
Les arbitres luxembourgeois sont au top niveau mondial. Alors que les volleyeurs français ne faisaient qu’une bouchée de la Pologne en trois petits sets (25-19, 25-20, 25-23) pour conserver leur titre olympique, Carole Hepp était aux premières loges.
En effet, comme c’était plus ou moins prévu, la Luxembourgeoise officiait en tant que marqueuse sur le match le plus important de l’année : «C’était génial!», confiait-elle quelques minutes après la fin de la rencontre.
Retrouvez son portrait ➡️ [JO-2024] Hepp, l’arbitrage dans le sang
Vendredi 9 août – Raymond Conzemius : «On a tous vécu des moments intenses»
Le DTN du Comité olympique et sportif luxembourgeois (COSL) et chef de mission de la Team Lëtzebuerg tire un bilan plus que positif de ces Jeux de Paris. Pour lui, l’ambiance a été incroyable malgré quelques petits couacs dans l’organsiation.
Au niveau des résultats, s’il admet qu’il espérait un peu mieux, il reste satisfait des performances de la délégation luxembourgeoise.
Retrouvez l’article complet ➡️ [JO-2024] Raymond Conzemius : «Ces Jeux, c’étaient des vrais Jeux !»
Zoom sur les juges luxembourgeois, épisode 4
Ce n’est pas forcément évident à croire, mais il y a bien un représentant ou plutôt une représentante luxembourgeoise dans les épreuves olympiques de volley.
Carole Hepp fait partie du contingent très restreint des arbitres retenus pour le plus gros évènement sportif mondial. Une consécration pour cette jeune femme de 42 ans.
Retrouvez son portrait ➡️ [JO-2024] Hepp, l’arbitrage dans le sang
Jeudi 8 août – Des Luxembourgeois qui n’ont pas démérité
Avec l’élimnation de Vera Hoffman, c’est la fin des Jeux pour les treize athlètes de la délégation grand-ducale. Petit bilan en images des performances de chacun.
Zoom sur les juges luxembourgeois, épisode 3
Gilles Andring est juge international en gymnastique. Il vient d’achever une semaine riche en émotions du côté de l’Arena Paris Bercy, où se déroulait les épreuves.
Mais s’il a pu décrocher son billet pour les JO, c’est aussi grâce à la présence des gymnastes luxembourgeois dans les plus grands championnats.
Retrouvez son portrait ➡️ [JO-2024] Andring remercie ses gymnastes
Mercredi 7 août – Vera Hoffmann, 10e du repêchage, compétition terminée
Au lendemain d’une première course où elle a été époustouflée par l’ambiance, Vera Hoffmann était de retour sur la piste violette du Stade de France en ce mercredi peut avant 13 h. Au programme, les repêchages du 1500 m. La règle était simple : les trois premières de chacune des deux séries se qualifiaient pour les demi-finales. Pour les autres, c’était terminé.
38e sur 45 qualifiées pour l’épreuve, la mileuse luxembourgeoise n’avait clairement rien à perdre. Mais la marche était un peu trop haute pour la Luxembourgeoise. Constamment en seconde partie de peloton, elle termine finalement 10e en 4’11″28. Ses JO sont terminés. Comme c’est d’ailleurs le cas pour l’ensemble des athlètes luxembourgeois engagés à Paris.
Mardi 6 août – Vera Hoffmann, 12e de sa série au 1 500 m
Vera Hoffmann, dernière athlète luxembourgeoise encore en lice, débutait sa compétition ce mardi matin, dans un Stade de France où plusieurs dizaines de milliers de personnes s’étaient massées des heures avant le début des épreuves.
Engagée dans la première série du 1500 m, la vice-championne du monde universitaire de la discipline l’an passé savait que, quel que soit son résultat, elle aurait de toute façon droit à une seconde chance. En effet, désormais les qualifications au temps n’ont plus court et sont remplacées par des repêchages.
C’est ainsi que les six premières se qualifiaient directement pour les demi-finales alors que toutes les autres avaient rendez-vous le lendemain pour les repêchages, où trois places seront également à prendre.
Vera Hoffmann, qui disait son impatience de prendre le départ, se retrouvait dans une série très relevée avec, entre autres, l’Ethiopienne Gudaf Tsegay, 2e meilleure performeuse mondiale de la saison, la Britannique Laura Muir, 6e et vice-championne olympique à Tokyo, pour un total de quatre filles en moins de 4’00″00.
Avec son récent record national (4’05″92), Vera Hoffmann affichait malgré tout le dernier chrono des dix engagées. Celle qui s’entraîne depuis désormais deux ans avec son compagnon Bob Bertemes n’avait rien à perdre.
Cette série est partie sur un rythme très élevé si bien que Vera Hoffmann n’a jamais vraiment pu rivaliser. Souvent dans les dernières positions, elle a maîtrisé son effort pour ramasser les mortes et terminer 12e en 4’07″64, un très bon temps. Qui démontre qu’elle est en forme. Maintenant, place aux repêchages. La série a été remportéeé par Tsegay en 3’58″84.
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Lundi 5 août – Ruben Querinjean se fait piéger
C’était le grand soir pour Ruben Querinjean. Pour ses grands débuts aux JO, le steepler luxembourgeois avait hérité d’une énorme série avec, entre autres, le n°1 mondial, le Marocain Soufiane El-Bakkali, le n°7 éthiopien Getnet Wale ou l’Espagnol Daniel Arce notamment. La course a démarré sur un rythme si lent que Ruben Querinjean s’est laissé aspirer vers la queue de peloton.
Si bien que quand ça a accéléré, il n’a pas pu attraper le bon wagon. Par la suite, il s’est retrouvé isolé car plus fort que ceux derrière lui et trop loin de ceux de devant. Résultat, il termine neuvième en 8’27″97 alors que la course a été remportée par Soufiane El Bakkali en 8’17″90.
Les cinq premiers se sont qualifiés pour la finale. Ce n’est pas le cas de Ruben Querinjean, qui s’exprimait avec son franc-parler habituel en zone mixte, juste après sa course.
Dimanche 4 août – Christine Majerus 17e
Christine Majerus s’est classée 17e dans la course en ligne remportée par l’Américaine Kristen Faulkner qui est donc devenue championne olympique sur route dimanche en s’imposant en solitaire au Trocadéro. Âgée de 31 ans, la native d’Alaska devient la première Américaine à remporter la course en ligne olympique depuis Connie Carpenter en 1984 lors de la première apparition de l’épreuve aux Jeux.
La Néerlandaise Marianne Vos a pris la deuxième place au sprint devant la Belge Lotte Kopecky alors que la Hongroise Blanka Vas a terminé quatrième.
La course fut haletante jusqu’au bout, mais pour espérer s’illustrer, il fallait pouvoir attaquer sur le circuit final. Placée longtemps dans le troisième groupe, Christine Majerus, qui a malheureusement été victime de la chute au début de la toute première des trois ascensions de la Butte Montmartre, a finalement réglé le sprint du principal groupé relégué à cinq minutes sur la ligne d’arrivée. Un résultat anecdotique même s’il reste son meilleur en 4 JO pour la Luxembourgeoise, qui raccrochera son vélo à l’issue de cette saison.
Christine Majerus au départ de sa dernière course olympique
Au lendemain du sacre sans contestable du Belge Remco Evenepoel, place aux dames. Ce dimanche, en début d’après-midi, les 93 concurrentes se sont élancées depuis l’Esplanade du Trocadéro pour une course de 158 km. Seule Luxembourgeoise au départ, Christine Majerus s’est donc élancée par sa quatrième et ultime course olympique, elle qui raccrochera en fin de saison.
Samedi 3 août – Patrizia Van der Weken 4e de sa demi-finale
C’était le grand soir pour Patrizia Van der Weken. Au lendemain de sa qualification facile, la sprinteuse ettelbruckoise était de retour sur la piste violette du Stade de France, samedi soir. Pour sa toute première demi-finale olympique, la protégée d’Arnaud Starck, couloir n°8 avait hérité d’une énorme série puisqu’elle retrouvait juste à côté d’elle la grande favorite américaine Sha’Carri Richardson, qui avait déroulé de la série de la Luxembourgeoise, au 6, Julien Alfred, prétendante à la première médaille de l’histoire olympique de Sainte-Lucie et au 5, rien moins que la légende vivante de Jamaïque, triple championne olympique, Shelly-Ann Fraser-Pryce… en théorie. Mais cette dernière ne s’est pas présentée au départ.
Un contexte extrêmement relevé pour Patrizia Van der Weken. Qui n’avait, de toute façon rien à perdre. Quand la meute fut lâchée, elle a jailli des starts. Devant, ça va très vite, avec Julien Alfred qui s’impose en 10″84, devant Sha’Carri Richardson en 10″89 et la Gambienne Gina Bass en 11″10. De son côté, Patrizia Van der Weken prend la quatrième place en 11″13. Soit un centième de mieux que la veille, en série. Au total, elle se classe 15e de ses tout premiers JO. Pour aller en finale, il fallait courir en 11″07.
Alex Kirsch 40e de l’épreuve olympique écrasée par Remco Evenepoel
Course compliquée pour Alex Kirsch, ce samedi à Paris. Le seul Luxembourgeois de la course a chuté à 120 km de l’arrivée. Et par la suite, il n’a pas pu suivre le rythme imprimé par les meilleurs. Avec, en tête, un Remco Evenepoel qui a écrit l’histoire en devenant le premier à réaliser le doublé chrono/course en ligne aux JO. Auteur d’une impressionnante démonstration de force, qui a récompensé le travail de l’équipe belge et malgré une crevaison dans les tout derniers kilomètres de la course, il s’impose avec la manière. Et a pu savourer en posant les bras levés à côté de son vélo avec la Tour Eiffel en fond alors qu’il n’avait pas encore franchi la ligne d’arrivée.
Le Belge devance le Français Valentin Madouas, à qui il a faussé compagnie à moins d’une quinzaine de km de la ligne. Et les Français raflent même deux médailles puisque derrière Madouas, arrivé à 1’11 » d’Evenepoel, Christophe Laporte a réussi à régler au sprint un petit groupe qui luttait pour le bronze. De son côté, Alex Kirsch pointe quant à lui dans un groupe d’une quinzaine de coureurs arrivé à 7’23 ». Il termine 40e de sa première expérience olympique.
Samedi 3 août – Alex Kirsch est parti
Comme prévu, les 90 coureurs du peloton olympique, parmi lesquels Alex Kirsch, en grande forme actuellement, ont pris le départ, samedi matin à 11 h. Ils se sont élancés de l’Esplanade du Trocadéro après que le Slovaque Peter Sagan a donné les trois coups. Ils sont partis avec vue sur la Tour Eiffel pour 5 km de départ fictif. Avec d’attaquer les choses sérieuses avec un parcours de 273 km qui s’achève par trois boucles autour de Montmartre. Arrivée prévue entre 17 h 15 et 17 h 45.
Vendredi 2 août – Bob Bertemes s’arrête en qualifications
Bob Bertemes, qui disputait ses seconds et derniers JO, espérait vaincre le signe indien et franchir le cap des qualifications, ce vendredi soir au Stade de France. Après un premier essai encourageant, mesuré à 20,27 m, il n’a malheureusement pas réussi à faire mieux. Ses deux dernières tentatives ont été mordues. Ils ne sont que 6 à avoir atteint ou dépassé les 21,35 m requis pour se hisser en finale directement. Comme il en fallait 12 en finale, les six suivants ont été repêchés.
Le billet pour la finale se situait finalement à 20,81 m, une marque largement à la portée du colosse de Mannheim, qui avait remporté son dernier concours de préparation avec… 21,36 m. Malheureusement, il restera bien loin de cette distance en ce vendredi soir olympique. Il termine finalement 17e sur les 31 concurrents au départ. Forcément un brin rageant.
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Van der Weken, tranquille en demi-finale olympique !
Patrizia Van der Weken effectuait ses grands débuts olympiques, ce matin au Stade de France. Engagée dans la première des huit séries du 100 m, l’Ettelbruckoise visait la qualification en demi-finale. Pour ce faire, il lui fallait soit prendre l’une des trois premières places, soit signer l’un des trois meilleurs temps. Couloir n°8, elle était située à deux couloirs de la grande favorite pour le titre, la fantasque et spectaculaire américaine Sha’Carri Richardson.
Mission accomplie avec une deuxième place en 11″14, derrière la fusée US (10″94). On retrouvera la Luxembourgeoise, samedi soir en demi-finale. Elle sera engagée dans la deuxième des trois séries, où elle retrouvera notamment Sha’Carri Richardson mais également la Jamaïcaine Shelly-Ann Fraser-Pryce ou la merveille de Ste-Lucie Julien Alfred. Les deux meilleures de chacune des trois séries et les deux meilleurs temps se hisseront en finale, qui se disputera à 21 h 20.
Jeudi 1er août – Pit Klein s’incline en 32e
Cruelle désillusion pour Pit Klein. Opposé au Colombien Santiago Arcila en 32e de finale, l’archer luxembourgeois semblait avoir les cartes en mains. Alors qu’il menait 3-1 et restait sur deux 10 de suite et qu’il n’avait besoin que d’un 7 pour s’envoler à 5-1, Pit Klein, malheureusement pris par le temps comme ce fut plusieurs fois le cas durant ce match, n’a pas fait mieux que 3. Après avoir égalisé, le Colombien s’est ensuite échappé au score pour finalement conclure sur une ultime volée avec un 10 sur sa dernière flèche. Victoire 4-6 pour lui. Les JO sont donc terminés pour Pit Klein.
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Prestation honorable de Nicolas Wagner-Ehlinger
C’est dans le cadre somptueux du Château de Versailles que Nicolas Wagner-Ehlinger a participé, ce mercredi, à ses deuxièmes JO. A l’issue d’une prestation qui l’a visiblement satisfait, il réalise un meilleur total qu’à Tokyo avec 71,988. Quatrième de son groupe, en selle, comme à Tokyo sur Quater Back Juniors, il n’ira malheureusement pas plus loin. Seuls les 2 meilleurs de chaque groupe ainsi que les quatre meilleurs totaux se qualifiaient pour la deuxième étape, en musique.
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Pas de miracle pour Ni Xia Lian
Comme on pouvait malheureusement le redouter, la marche était bien trop haute pour Ni Xia Lian. Opposée, dès le deuxième tour à l’incontestable n°1 mondiale Sun Yingsha, titrée la veille en double mixte, la pongiste olympique la plus âgée de l’histoire (61 ans!) n’a rien pu faire face à son adversaire.
Battue en quatre manches, il est toutefois à noter qu’elle a eu sa chance dans la troisième, quand elle s’est offert une balle de set, bien défendue par la Chinoise. Qui s’impose sur le score de 11-5, 11-1, 13-11, 11-4. Ni Xia Lian quitte donc le tournoi olympique en ayant toutefois marqué une nouvelle fois l’histoire de son sport. La presse internationale ne s’y est d’ailleurs pas trompée.
En remportant son premier tour face à la Turque Sibel Altinkaya, celle qui était déjà la doyenne historique des pongistes aux Jeux est devenu la vainqueure la plus âgée en ping sur la scène olympique.
Abandon pour Jeanne Lehair
Les espoirs de Jeanne Lehair dans l’épreuve de triathlon se sont envolés sur les Champs-Elysées. Après une prestation moyenne en natation, la triathlète pointait en 20e position, au sein d’un groupe d’une dizaine de poursuivantes situé à distance raisonnable de la tête de la course, à l’issue de la deuxième des sept boucles à parcourir à vélo.
Mais un problème mécanique (dérailleurs cassé) a contraint la Luxembourgeoise à abandonner, en larmes, au début du 3e tour.
Celle qui aurait «aimé faire un top 8», repart malheureusement bredouille…
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Mardi 30 juillet – Zoom sur les juges, notre épisode 2
Cinq semaines après la finale dames où il a officié, Julien Viscogliosi retrouve les courts de Roland-Garros. Mais cette fois, en mode olympique !
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Mardi 30 juillet – Daleiden 30e du 100 m nage libre
C’était le grand jour pour Ralph Daleiden. Le spécialiste du 100 m nage libre, qui avait été repêché par World Aquatics pour participer à ces JO était en action ce mardi matin. Dans une très impressionannte enceinte de la Paris Défense Arena, le nageur luxembourgeois, engagé sur la 6e des 10 séries, a terminé 2e de la sienne dans un temps correct de 49″12, synonyme de 30e temps de l’ensemble des concurrents.
Un chrono très acceptable même s’il est beaucoup plus lent que son record national (48″63). Pas franchement une surprise au vu de ces premiers jours de compétition. Visibement, si la piscine est belle, le bassin n’est pas très rapide.
Le périple s’arrête donc là pour le Luxembourgeois à ces Jeux de Paris !
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Lundi 29 juillet – Zoom sur les juges
Il n’y a pas que des athlètes luxembourgeois sur ces JO. En effet, ils sont cinq juges grand-ducaux à officier sur ce rendez-vous planétaire. Nous avons décidé de les mettre en avant.
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Dimanche 28 juillet – La famille grand-ducale visite le Village olympique
Le couple grand-ducal s’est rendu dans le Village olympique. Une visite «visite détendue et agréable» effectuée en compagnie du Grand-Duc héritier Guillaume et son Grande-Duchesse héritière Stéphanie, la Princesse Alexandra et son époux Nicolas ainsi que les Princes Louis, Sébastien et Felix. Les petits-enfants du couple grand-ducal Liam et Amalia étaient aussi présents.
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Mladenovic fondu… de tennis
Maintenant que sa compétition est terminée, Luka Mladenovic compte bien profiter au maximum de cette toute première expérience olympique. Et quand on lui demande ce qu’il veut faire, il n’hésite pas une seule seconde : «Je suis un passionné de tennis. Je regarde presque plus de tennis que de ping. Je veux aller voir du tennis.» Et le pongiste de montrer tous les selfies réalisés avec… que des tennismen : Nadal, Alcaraz, Zverev, Wawrinka, Paul… Un vrai fou de la balle jaune.
Giannotte, venu à vélo…
Giannotte a fait des kilomètres pour venir à Paris
Flavio Giannotte n’est pas quelqu’un comme vous et moi. Après la déception de sa non-qualification pour Paris, il a décidé avec un pote, de faire une sacrée virée à vélo : «L’an passé, on était rentrés de Milan à vélo. On avait envie de faire encore plus grand. Alors on s’est inspirés du Three Peaks, une course entre Vienne et Nice qui impose de passer par trois cols. On a choisi les nôtres : le Grossglockner en Autriche, le Stelvio en Italie et le Galibier et on a appelé ça le Tour des marmottes. Avec la tente, on a passé 14 jours éloignés de tout. Ça m’a fait le plus grand bien.»
Et une fois arrivé à Nice, terme de son voyage, le jour où le Tour y passait, il a décidé de prolonger le plaisir. C’est ainsi qu’il a réenfourché son vélo quelques jours plus tard, cette fois à destination de… Paris, pour venir y encourager les pongistes. Une remontée effectuée en deux jours. Dont un dernier très compliqué avec pluie, petites routes et… trois crevaisons dans les derniers kilomètres. Mais il a quand même réussi à venir à temps pour participer à l’inauguration de la Maison du Luxemboug. Puis à se rendre à l’Arena pour voir le ping.
… mais pas au village
Alors qu’il devait initialement bénéficier d’un billet pour entrer une journée dans le village olympique, l’escrimeur s’est vu refuser l’entrée. En effet, une erreur ayant été commise dans l’orthographe de son nom, le personnel de sécurité s’est montré intransigeant. C’est vrai que les Flavio Giannotte, ça court les rues…
Samedi 27 juillet – Ni Xia Lian fait le boulot… et entre un peu plus dans l’histoire
Les dernières chances luxembourgeoises reposaient donc, comme souvent, sur Ni Xia Lian. La doyenne historique des pongistes olympiques avait, sur le papier, une entrée en matière à sa main face à une adversaire qui ne l’a jamais battue, la Turque Sibel Altinkaya. Face à cette joueuse, qui a dû lutter jusqu’au bout pour arracher son billet aux JO, tout a parfaitement débuté pour Ni Xia Lian, qui semblait se diriger vers un succès en quatre sets.
En effet, après un premier set accroché mais finalement arraché (10), elle déroulait dans les deux suivants (3, 7). Mais Altinkaya ne voulait pas céder sans combattre. Elle s’arrache pour prendre une première manche(-9), puis une deuxième, encore plus serrée (-10). Mais l’embellie s’arrêtera là. Ni Xia Lian reprend les commandes du match et conclut avec un sixième set dominé 11-6. Elle a fait le job et marque un peu plus l’histoire en devenant la pongiste olympique la plus âgée à remporter un match aux Jeux.
Maintenant, elle a certainement devant elle le plus grand défi qui puisse exister. En effet, sauf coup de tonnerre, elle hérite de la meilleure joueuse de la planète, la Chinoise Yinsha Sun, n°1 mondiale, qui entame sa compétition dimanche face à la Brésilienne Giulia Takahashi.
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De Nutte perd son marathon
Sarah de Nutte n’avait pas hérité d’un tirage facile et elle le savait. Face à la Portugaise Jieni Shao, tête de série n°30, contre qui elle avait seulement réussi à prendre un set lors de toutes leurs confrontations, la Luxembourgeoise était consciente qu’elle ne partait pas avec les faveurs des pronostics. Impression confirmée avec un début de match à l’avantage de la pongiste lusitanienne qui s’offre les deux premiers sets (-7, -9).
Mais portée par un public qui l’a soutenue à chaque instant, elle trouve les ressources pour faire douter son adversaire et, chose inédite, lui prendre deux manches (5, 7). Mais alors qu’on se dit qu’elle peut définitivement inverser la tendance, c’est le contraire qui se produit. Plus solide, Jieno Shaoe conclut finalement l’affaire en six sets en s’emparant des deux derniers (-8, -5). Le parcours de Sarah de Nutte prend donc malheureusement fin dès le premier tour. Une défaite qui a pris un tournant un peu particulier en raison de l’absence de son coach personnel à ses côtés…
Mladenovic un peu trop tendre
Luka Mladenovic(WR 90) effectuait ses grands débuts olympiques, ce samedi soir dans le Hall 4 d’une Arena Paris Sud bouillantissime. Le pongiste luxembourgeois avait hérité d’un très gros morceau d’entrée en la personne du Danois Jonathan Groth (WR 23). Le joueur grand-ducal a tout tenté. Il a même fait la course en tête au premier set, s’offrant même deux balles de set à 10-8. Mais son adversaire, sûr de son fait, a répliqué de manière spectaculaire pour empocher la première manche (11-13). Après un deuxième set à sens unique (4-11), Luka Mladenovic repartira de l’avant. Malheureusement pour lui, quand viennent les points qui comptent, c’est toujours le Danois, entraîné par l’ancien coach national luxembourgeois, qui a le dernier mot. Il prend le troisième set (9-11) et conclut sans trembler au quatrième (5-11). Le parcours de Luka Mladenovic s’arrête là. Mais il a certainement beaucoup appris d’une telle compétition. Qui s’est déroulée dans une ambiance de dingue, avec cris, encouragement et même des ola frénétiques.
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La maison Luxembourg a été inaugurée au stade Jean-Boin
Le lieu permettra notamment d’accueillir pendant la période des JO celles et ceux qui veulent profiter de l’expérience olympique sur écran géant. Par ailleurs, des opérations «meet and great» seront également organisées avec les athlètes olympiques afin de les rencontrer. Une inauguration qui s’est déroulée en présence de très nombreux représentants ou anciens représentants du sport luxembourgeois.
📅 Ce samedi 27 juillet, les pongistes Sarah De Nutte, Ni Xia Lian et Luka Mladenovic entreront en lice pour le 1ᵉʳ tour du tournoi de tennis de table
Vendredi 26 juillet – À… 13 à la cérémonie d’ouverture
Décidément, les places pour la cérémonie d’ouverture sont très chères. Alors qu’elles étaient déjà extrêmement limitées pour les journalistes, c’est également le cas pour le Team Lëtzebuerg. C’est ainsi que Raymond Conzemius, le chef de mission a informé qu’ils ne bénéficiaient que de 13 passes pour l’ensemble de la délégation.
La plupart des athlètes présents seront bien sûr de la partie, à l’exception des deux pongistes Sarah de Nutte et Luka Mladenovic, qui sont en compétition samedi. Et du cavalier Nicolas Wagner-Ehlinger. Seuls deux coaches ont eu un billet, à savoir Tommy Danielsson et Arnaud Starck. Quant au corps médical il sera représenté par les seuls Christian Nührenbörger et Nina Goedert.
Tous les autres suivront donc les festivités ensemble, dans une salle au village olympique. Dans son message, Raymond Conzemius se dit désolé pour ceux qui n’ont pas pu avoir de place mais qu’il espère qu’ils pourront profiter de la cérémonie de là où ils seront et qu’ils soutiendront le Team Lëtzebuerg.
Le Team Lëtzebuerg pour la cérémonie : Ni Xia Lian et Bob Bertemes (porte-drapeau), Patrizia Van der Weken, Vera Hoffmann, Ralph Daleiden, Christine Majerus, Pit Klein, Jeanne Lehair pour les athlètes. Arnaud Starck et Tommy Danielsson pour les coaches. Nina Goedert (physio) et Christian Nührenbörger (médecin). Raymond Conzemius (chef de mission).
Luc Frieden en soutien
Le Premier ministre luxembourgeois a posté une courte vidéo de 30 secondes sur son compte Facebook pour souhaiter « bonne chance » à tous les athlètes luxembourgeois en compétition pour ces Jeux.
Mais il n’est pas le seul soutien ! Le couple grand-ducal était déjà présent à Paris ce jeudi pour encourager Pit Klein, premier sportif du pays en compétition, aux côtés du ministre des Sports, Georges Mischo.
Le Grand-Duc Henri et la Grande-Duchesse Maria Teresa assisteront également à la cérémonie d’ouverture, aux côtés d’autres membres de la Cour. Ils étaient aussi présents à la session du Comité international olympique, jeudi soir. Pour rappel, le Grand-Duc fait officiellement partie du CIO.
Pit Klein, 50ᵉ après les qualifications
Pit Klein était donc le tout premier sportif olympique luxembourgeois engagé dans ces JO. Juste à côté de la splendide Esplanade des Invalides, où tous les archers tireront les éliminatoires, il s’est retrouvé sur un terrain beaucoup moins prestigieux, qui tournait le dos au sublime Hôtel des Invalides, monument majestueux édifié sous Louis XIV.
C’est là que, comme les 63 autres Robin des Bois des temps modernes, il a dû décocher 72 flèches afin d’établir un classement et de désigner les matches éliminatoires. Au terme d’un véritable combat contre le vent, très changeant, il ne s’en sort pas si mal. Il termine avec 650 pts, synonyme de 50ᵉ place.
Il hérite donc, au premier tour, à partir de mardi (30 juillet), cette fois sur l’Esplanade des Invalides, du 15ᵉ de ces qualifications. Il s’agit du Colombien Santiago Arcila, 34ᵉ mondial et qui a réalisé un total bien plus important de 673. Mais en éliminatoires, les compteurs seront remis à zéro. Et le 39ᵉ mondial aura toutes ses chances face à son adversaire.
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Autre nouvelle du jour, celle de la nomination des deux porte-drapeaux du pays. Pour ses sixièmes et peut-être derniers Jeux, Ni Xia Lian a été logiquement désignée chez les dames. Elle sera accompagnée du colosse de Mannheim, Bob Bertemes. En les honorant, nul doute que le COSL adresse un message fort.
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Onnötzen tralala…….mat Steieren geblecht