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Ligue 1 – Metz, tout ça pour ça…


Malgré une prestation assez cohérente, les Messins ont abandonné, hier à Reims (0-0), deux nouveaux points sur la route du maintien. La pente n’a jamais été aussi raide…

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Chris Philipps s’est montré très vigilant face à Moukandjo et aux Rémois. (Photo : AFP)

Évidemment, le compte n’y est pas. En se rendant à Reims, le FC Metz avait pour objectif de faire le plein. Il est finalement reparti de la station d’Auguste-Delaune avec un réservoir à peine rempli. Au moins, Sylvain Marchal et ses partenaires ont-ils eu le bon goût de ne pas faire le coup de la panne.

Pour autant, ce résultat nul ne fait guère avancer l’attelage messin qui reste englué à la dernière place du classement, à six unités de Toulouse, le premier non relégable en attendant le match Évian-Lorient, reporté à une date ultérieure. Ennuyeux, d’autant que les Lorrains n’ont pas ménagé leurs efforts et, avec un brin de réalisme supplémentaire, ils auraient pu forcer la décision. Mais ce manque d’opportunisme devant le but adverse reste le point faible de cette équipe. Car des occasions, Metz en a eu. Notamment en seconde période.

Le tout grâce à une vraie cohérence dans le jeu. Et le système mis en place – avec trois milieux créatifs – par Albert Cartier et son staff n’y est pas étranger. Le FC Metz est ainsi régulièrement parvenu à poser le ballon. À le faire vivre même. Alors certes, lors des quarante-cinq premières minutes, ces bonnes intentions n’ont pas souvent été suivies d’effets. Au contraire. Ce sont les Rémois qui se sont montré les plus dangereux. À commencer par De Preville qui obligeait Métanire à jouer les pompiers de service sur sa ligne (9e). Quelques minutes plus tard, Carrasso se montrait très ferme sur une tentative signée Moukandjo (18e), alors que Philipps était tout heureux de dévier la nouvelle frappe de De Preville (42e).

De son côté, Metz était parvenu à s’ouvrir des brèches dans le camp du stade de Reims et à obtenir quelques coups de pied arrêtés. Sur l’un d’eux, frappé par Sarr, Mandi était d’ailleurs à deux doigts de tromper Agassa, qui réalisait une superbe parade (30e). Les prémices du show de l’ancien gardien messin…

> Métanire rate le coche

En effet, après la pause, exception faite d’une reprise mal maîtrisée de Mandi (57e), et d’un Moukandjo un brin trop court devant le but vide (60e), les Lorrains sont parvenus à régulièrement inquiéter le dernier rempart Rémois. Grâce, notamment, à plus de mobilité autour du porteur du ballon, à un Maïga volontaire et à un Sarr souvent inspiré. Reste ce dernier geste qui a plombé, une fois encore, les espoirs messins, à l’image de ces deux occasions manquées par Métanire, replacé au milieu hier. Lancé pleine axe, il a été repris de justesse par Signorino (64e) avant de buter sur Agassa après un excellent service de Maïga (66e). Entre-temps, Marchal, sur corner, a placé une subtile reprise à l’entrée de la surface. Mais le capitaine messin a buté, lui aussi, sur Agassa (65e). Ce dernier était une nouvelle fois à l’œuvre face à Maïga qui a profité d’un beau travail de Sarr (68e).

Les Lorrains frisaient néanmoins la correctionnelle lorsque Bourillon, à peine entré en jeu, voyait sa frappe flirter avec le montant droit de Carrasso (69e). Malgré deux derniers déboulés de Maïga, annihilés par ce diable d’Agassa (85e, 87e), Metz en est resté là. Un nul. Des regrets. Et un (trop) petit saut de puce sur le chemin, de plus en plus escarpé, du maintien…

Jean-Sébastien Gallois (Le Républicain lorrain)


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