Plus de 300 civils ont péri en trois semaines de combats entre le régime et les insurgés pour le contrôle d’Alep, la grande ville divisée du nord de la Syrie, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).
Les combats pour le contrôle de la seconde ville du pays ont causé la mort de 333 civils depuis le 31 juillet, quand les rebelles ont lancé une offensive majeure pour briser le siège imposé par le régime aux quartier sous leur contrôle situés dans l’est d’Alep. Selon ce bilan, 165 civils, dont 49 enfants, ont perdu la vie dans les bombardements des rebelles sur les quartiers gouvernementaux situés dans l’ouest de la ville.
En outre, 168 civils ont péri dans les raids aériens du régime et ceux de son allié russe ainsi que dans d’autres bombardements sur les quartiers rebelles, précise l’OSDH. Par ailleurs, 109 civils sont morts dans le reste de cette province septentrionale. Des raids de l’aviation et des combats intenses étaient entendus samedi dans la ville, a constaté le correspondant dans les quartiers est.
Les insurgés étaient parvenus à s’emparer le 6 août du quartier gouvernemental de Ramoussa (sud-ouest d’Alep) leur permettant de briser le siège du régime. Mais les dernières violences ont rendu impraticable temporairement la route d’approvisionnement utilisée par les rebelles à travers ce quartier, a précisé le correspondant.
Environ 250 000 habitants vivent dans les quartiers rebelles et 1,2 million dans les quartiers gouvernementaux.
Le Quotidien/afp