En six mois, le nombre de faillites au Luxembourg a augmenté de 30% par rapport à l’année dernière, faisant naître des questions concernant le soutien de l’État aux entrepreneurs luxembourgeois.
Sur les six premiers mois de l’année, pas moins de 533 entreprises ont fait faillite au Luxembourg, soit une augmentation de 30% selon une récente étude menée par Creditreform. Un chiffre préoccupant qui a mené les députés Françoise Hetto et Félix Eischen à demander des explications au ministre de l’Économie, Étienne Schneider, concernant les raisons d’un tel niveau de faillites, contrastant avec les pays voisins qui, à l’exception de la France, ont tous enregistré des baisses substantielles. Les deux députés, au travers d’une question parlementaire, ont même demandé si une des causes de cette hausse des faillites ne serait pas à mettre en relation avec un possible retard de paiement des aides étatiques que le ministère de l’Économie propose aux entreprises.
Dans sa réponse aux parlementaires, Étienne Schneider a souligné qu’il était impossible pour lui de confirmer un retard de l’appareil étatique concernant les aides aux entreprises tout en précisant le processus du traitement des dossiers de demande d’aides introduites par les entreprises elles-mêmes auprès du ministère.
À première vue, l’administration n’est donc pas à mettre en cause, puisque dans la majorité des cas, l’État rend un avis à l’octroi des différentes aides auxquelles les entreprises et surtout les jeunes entrepreneurs peuvent avoir droit.
Plus de créations que de faillites d’entreprises
Le ministre a également indiqué qu’il lui était impossible de déterminer avec précision les raisons de l’augmentation des faillites, notamment concernant les entreprises de moins de cinq ans, sans une étude analysant cette tendance à la hausse. Pour autant, Étienne Schneider a apporté des chiffres qui au final montrent que l’augmentation des faillites au premier semestre de l’année n’est peut-être pas si alarmante. Chiffres à l’appui, on peut ainsi voir que le nombre de créations d’entreprises est en augmentation sur les dix dernières années, avec une moyenne de 2 924,5 entreprises créées chaque année au Grand-Duché, alors que depuis 2007, le pays compte en moyenne 849,33 faillites par an, avec un pic à 1 050 faillites en 2012.
Il est également intéressant de voir que les entreprises ayant plus de cinq ans ont vu leur part dans le total des faillites diminuer en 2016, passant de 69% à 66%, alors que les déconfitures d’entreprises ayant moins de cinq ans d’existence ont suivi le chemin inverse, passant de 31% en 2015 à 34% sur les six premiers mois de l’année.
Dans la réalité du terrain, cela traduit les efforts du gouvernement qui favorise et soutient activement la création d’entreprises, notamment en ce qui concerne les start-up. Outre les initiatives gouvernementales, la Commission aides d’État a prévu d’investir, toutes catégories d’aides confondues (régime d’aides à la protection de l’environnement, régime d’aides aux PME et les programmes de financement relatifs à la promotion de la recherche, du développement et de l’innovation), plus de 260 millions d’euros et a accordé plus de 70 millions d’euros l’année dernière.
La réalité est souvent bien différente de celle des chiffres bruts des relevés statistiques. Dans un pays comme le Luxembourg, qui souhaite promouvoir un écosystème favorable à l’éclosion des start-up, il faut également intégrer le fait qu’une start-up sur cinq passe la barre des cinq ans, ce qui mécaniquement fera augmenter le nombre de faillites sans pour autant refléter un dysfonctionnement ou une crise dans le paysage économique du pays.
Jeremy Zabatta
Normal pour ces faillites le Luxembourg donné les aides pour ces intreprises et après quelques années sont vant laissent des gens au chômage touts que font une chose pareille devais rembourser à l’état tout ce qu’ils ont reçu comme aide c’est la même chose pour les chinois que ont des restaurants pendant 5 ans après changé de propriétaire le Luxembourg facilite trop ces intreprises