Flâneries artistiques au « Konscht am Gronn »

Le quatrième «Konscht am Gronn» de l’année a eu lieu dimanche. Ambiance.

Peintures, sculptures, photographies… Le «Konscht am Gronn» accueille, chaque premier dimanche du mois, une trentaine d’artistes. Les passants sont ravis.

D’habitude, franchir le pont de l’Alzette dans le Grund ne demande que quelques secondes. Pas hier. Les passants et cyclistes étaient distraits dans leur trajet par le «Konscht am Gronn» et la vingtaine d’artistes, peintres, sculpteurs présents (ils peuvent être une trentaine au maximum) pour cette quatrième galerie à ciel ouvert de l’année. Arrivée d’Italie début juillet pour s’installer à Luxembourg, Pamela, écouteurs de musique dans les oreilles, ne cache pas sa surprise en sortant du tunnel de l’ascenseur du Saint-Esprit. «Je découvre encore la ville et aujourd’hui j’avais décidé de me balader un peu au hasard pour profiter du beau temps, avance l’Italienne de 28 ans. Je ne savais qu’il y avait ce genre de choses. C’est vraiment très agréable de marcher d’œuvre en œuvre. Dans le Grund en plus. C’est une belle atmosphère.» Pour Thierry (42 ans), ce n’est pas une surprise. «Je viens presque à chaque premier dimanche du mois depuis mai dernier. Il y a toujours de nouveaux artistes à découvrir.»

«Une petite famille»

Hier, les artistes étaient Viviane Briscolini (peintre), Anne Stein (sculpteur en céramique), Dorothea Heine, Marion Revelant (peintre), Muriel Hantz (peintre), Ingrid Decot (peintre)… Et chacun possède sa particularité. «C’est diversifié, note la peintre Viviane Briscolini, qui a son atelier à Differdange. Et à chaque fois, il y a d’autres artistes. Mais on forme tous une petite famille. L’ambiance est vraiment conviviale. Et puis le cadre est tout simplement magnifique.»

C’est aussi l’occasion pour les artistes d’échanger entre eux comme les deux sculpteurs Anne Stein et Dominique Jeannelle, partis dans une discussion très technique à l’heure du déjeuner. «Ils échangent leurs expériences, commente Christine, l’épouse de Dominique Jeannelle. C’est vraiment sympathique et puis c’est l’occasion pour chaque artiste de se faire connaître du grand public. Certains viennent par hasard, d’autres par curiosité et il y a aussi beaucoup de touristes. Avec tous, les échanges sont chaleureux.» Et quelques-uns repartent avec une toile sous le bras.

Guillaume Chassaing