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Toujours le flou autour de la prochaine indexation des salaires


Selon les dernières estimations, l'indexation serait déclenchée au mieux à fin 2016, et au pire au second semestre 2017. (illustration Fabrizio Pizzolante)

Voici des mois qu’au Grand-Duché l’on spécule de toutes parts sur l’indexation des salaires tant attendue depuis trois ans. Les dernières prévisions du Statec ne permettent toujours pas de savoir quand tombera précisément la prochaine tranche indiciaire.

On le sait, tout dépend de l’inflation et plus exactement de l’évolution des cours du pétrole. Une variable d’ajustement qui, jusque-là, ne cesse de jouer au yo-yo.

Si les cours du brut se maintiennent à leurs taux actuels, la prochaine tranche indiciaire pourrait être déclenchée au 1er trimestre 2017. Un scénario toutefois peu probable au vu du caractère volatile des prix des produits pétroliers. Les automobilistes s’en rendent bien compte à chaque passage aux pompes : d’une semaine à l’autre, les tarifs du carburant oscillent constamment.

Selon la fourchette établie du meilleur au pire des cas, le Statec table sur une inflation comprise entre 0.1% et 0.4% en moyenne sur l’année 2016 et entre 1.0% et 1.7% pour 2017. « La prochaine tranche indiciaire tomberait au 4e trimestre 2016 selon le scénario haut, alors qu’une nouvelle baisse des prix pétroliers la reporterait au 2e trimestre 2017 », estime l’institut statistiques du Grand-Duché.

La nouvelle a de quoi réjouir, surtout si elle tombait dans la période des fêtes de fin d’année. Reste qu’au final, ce n’est pas pour autant un cadeau. Car ce que l’on gagnera d’un côté, on le perdra de l’autre avec une remontée des prix à la consommation. Comme le rappelle le Statec, « l’absence d’indexation automatique des salaires (depuis octobre 2013) a un impact modérateur sur l’inflation en 2016, mais l’échéance de la prochaine tranche indiciaire contribuerait à la hausse de certains prix en 2017 ».

Le Quotidien

Un commentaire

  1. Il est plus qu’urgent d’abandonner cette « course à l’échalotte » qui pénalise considérablement les petites entreprises.
    Tous les autres pays européens ont abandonné depuis longtemps l’échelle mobile des salaires qui était indispensable quand l’inflation était à deux chiffres. Plus maintenant.