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[États-Unis] Le rêve américain a déjà bien commencé pour Chanot


Maxime Chanot est tombé dans un championnat hautement physique. Qui devrait donc lui plaire ? "On verra." (Photo : nyc)

Maxime Chanot a eu droit à ses 45 premières minutes en Major League Soccer, samedi, contre les Colorado Rapids, pour un succès net et sans bavure (5-1).

Seulement 48 heures après son arrivée sur le sol américain et avec une seule séance d’entraînement dans les jambes, le défenseur central a été lancé dans le grand bain par Patrick Vieira, devant 25 000 spectateurs.

Il adore! Déjà. Dimanche, pour son jour de congé, Maxime Chanot a pris son épouse par la main direction… la statue de la Liberté. Pourquoi attendre avant de découvrir New York? C’est que depuis quelques jours, il fait tout très vite : dix jours entre la signature du contrat et son départ, jeudi, pour le nouveau monde.

Premier entraînement vendredi. Premier match… samedi. «Je savais que je pouvais être amené à entrer puisque le coach m’avait mis dans le groupe», savoure-t-il. Il ne se doutait quand même pas que cela irait si vite. Mais voilà, à la pause, Jefferson Mena, comme par hasard, se plaint des ischios. C’est avec lui qu’il sera désormais en concurrence. Du velours pour Chanot : son club mène déjà 2-0 et les Colorado Rapids sont réduits à dix. Entré en jeu devant 25 000 spectateurs dans «ce stade mythique» du Yankee Stadium, Chanot se régale et ce n’est pas ce coup franc qui bute sur sa hanche et se transforme en réduction du score, qui va gâcher son plaisir : «Même ma femme, qui en a vu d’autres, était impressionnée par l’ambiance. Il faut vraiment y être pour se rendre compte de ce que c’est.»

Chanot, lui, a été surpris plutôt par le niveau de cette MLS qu’il a découvert ultra rapidement : «J’ai été impressionné par le niveau athlétique. Il y a de sacrés gabarits sur le terrain. Il y a ce cliché des Américains hyper bien préparés physiquement, et bien c’est vrai. En plus, il y avait du rythme. Tactiquement, c’est même un cran au-dessus de la Belgique.»

Bref, l’international luxembourgeois a déjà 52 étoiles devant les yeux, après seulement 48 heures. Et toutes les certitudes possibles pour se dire que ce championnat est taillé pour lui et son style. «On verra, sourit-il. C’est si je commence à enchaîner les matches que l’on saura vraiment.»

Julien Mollereau