Un peu partout dans le pays, le tourisme a du mal à retrouver un souffle perdu au tournant de ce siècle. Les très beaux paysages vallonnés de l’Oesling ne connaissent plus l’affluence des touristes de la deuxième moitié du vingtième siècle.
Les Belges et les Hollandais ne viennent plus planter leur tente pendant un mois au bord des cours d’eau. Les séjours sont plus courts, plus mobiles… et donc dépendants du temps qu’il fait.
Sans doute les visiteurs d’aujourd’hui sont-ils plus exigeants et moins fidèles que dans le passé. On ne se satisfait plus des mêmes choses et c’est donc à l’offre de s’adapter, si le secteur veut survivre.
Or le Grand-Duché a pris du retard. Certes, des efforts remarquables sont parfois faits, mais il faut du temps et beaucoup d’énergie pour capter à nouveau l’intérêt des touristes.
Et l’on ne parle même pas de la Moselle, qui attend depuis des lustres un musée du Vin digne de l’époque dans laquelle on vit…
Erwan Nonet