Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
La police et l’ACL joignent leurs forces pour que les vacanciers puissent partir sereinement en congés. Voici leurs conseils.
Partir en vacances, une libération de l’esprit? Pas seulement, si l’on écoute les conseils de la police qui met en garde contre les risques de cambriolages, « plus élevés lorsque les habitants ne sont pas là», soutient le porte-parole Vic Reuter. Parmi les indications à tenir, ne pas laisser se remplir la boîte aux lettres, fermer les portes et les fenêtres entièrement, ne pas glisser de clés sous le paillasson… et informer ses voisins. «Ils sont la protection la plus efficace», assure Guy Holcher, de la section prévention du crime de la police. Celui-ci déconseille également formellement de commenter son départ en vacances sur les réseaux sociaux, «une indication que la maison est vide pour les cambrioleurs». Pendant les congés, la police peut surveiller régulièrement l’habitation des citoyens pendant leur absence sur simple demande.
Ces indications sont reprises dans des brochures que l’on peut retrouver sur le site internet de la police (www.police.lu), dans les commissariats et dans les bureaux de l’ACL.
Bonne nouvelle toutefois, le nombre de cambriolages est en diminution depuis quelque temps. Entre 2014 et 2015, il y a eu 760 cas en moins (-17,4 %). Une tendance qui se retrouve en ce début d’année avec une baisse de 10 % sur les quatre premiers mois de l’année.
Encore plus de bouchons sur les routes
L’Automobile Club du Luxembourg s’est associé à la police dans cette campagne pour faire en sorte que les vacances se déroulent au mieux. «Nous proposons l’assistance aux personnes, pas qu’aux autos!», justifie son directeur, Jean-Claude Juchem.
Il encourage notamment les automobilistes à faire un tour au Diagnostic Center pour vérifier au préalable l’état des organes essentiels du véhicule (tél. : 45 00 45 60 07). Mieux vaut prévenir…
Compte tenu d’une actualité internationale particulièrement lourde ces derniers mois, les destinations de villégiature privilégiées sont en train de se modifier significativement. «La Tunisie, l’Égypte et la Turquie sont très clairement délaissées. Par contre, le nombre de réservations a augmenté de 30 % pour la Côte d’Azur, de 10 % pour l’Italie ou de 18 % pour la région de Barcelone», indique Jean-Claude Juchem.
Une popularité qui aura forcément des conséquences sensibles sur le trafic routier. «Nous sommes là pour proposer des trajets alternatifs ou pour fournir les vignettes d’autoroutes et les moyens de paiements électroniques, selon les pays traversés», indique-t-il.
Un dernier conseil, dont il serait préférable de ne pas avoir besoin, en cas de panne sur une autoroute, il est conseillé d’appeler les secours par le biais des bornes d’urgence : il n’y a pas plus rapide.
Erwan Nonet
