Des acrobates, des prestidigitateurs, des poètes, des musiciens, des clowns… La Nuit des merveilles a fait planer un parfum de magie, samedi soir, dans le parc du château de Bettembourg.
Cette 7e édition a fait la part belle aux spectacles aériens, certains étant très impressionnants, comme la grande roue métallique de la compagnie La Rotative, et d’autres plus poétiques, comme la danse communicative de la troupe If Human… Une réussite!
L’art de rue porte bien son nom : faire danser, vibrer, chanter ou tout simplement capter l’attention des passants est en effet tout un art! Cette année, l’ingrédient magique pour faire rêver le public de la Nuit des merveilles était certainement la poésie.
Coup de cœur, notamment, pour la troupe If Human. Son numéro, «Stop an Dance with Me » était une subtile invitation au partage et à l’expression : les artistes invitaient les passants à danser sur une musique qu’eux seuls entendaient dans leurs casques. Un bel instant poétique, entre silence et danse, qui nous change des amateurs de musique solitaire que l’on croise souvent dans les rues!
On retiendra également, en soirée, la compagnie La Rotative, qui a offert un splendide spectacle sur une grande roue métallique suspendue à dix mètres du sol. Le public avait certainement plus le vertige que les artistes!
Discussion de haut vol et roi du yoyo
Mais se promener durant la Nuit des Merveilles, c’est surtout aller de surprise en surprise, en croisant toute une série d’artistes en solo, duo, ou davantage, car le public était invité à ne pas être en reste.
Les arts du cirque, en particulier, étaient mis à l’honneur avec la compagnie Circ Panic. L’acrobate et le musicien, installés autour d’un mât articulé, ont papoté sur la complexité et la simplicité de la vie. Un moment d’émotions et de réflexions, entre cirque et danse.
Les spectateurs ont pu profiter aussi, pour la première fois, d’un spectacle de magie, avec Boris, un apprenti magicien.
Magicien également, à sa façon, le japonais Naoto a fait tourner la tête du public avec son numéro de yoyo. Cet ancien champion du monde de cette discipline était plus que surprenant : impressionnant!
On citera encore un inventeur toqué, musicien décalé, clown et acrobate atypique. Ulik est un ingénieur de l’inutile, un inventeur du superflu. Aux commandes de ses engins infernaux, il a fourni la preuve que les machines aussi peuvent être comiques.
Ce n’est qu’un aperçu de la farandole d’animations qui ont émerveillé les enfants, et à n’en pas douter, les parents aussi!
Le Quotidien / Photos Didier Sylvestre