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Coupe d’Europe : un bon tirage histoire de rêver


C'est le moment de se remonter les manches pour les marathoniens du mois de juillet (ici, Sacras, du Fola). (Photo : Julien Garroy)

Ils sont quatre à se dire qu’un bon tirage pourrait leur ouvrir les portes du tour suivant. Mais c’est quoi, un bon tirage ?

Ces cinq dernières saisons, les clubs luxembourgeois ont disputé 62 rencontres européennes, pour un bilan de 16 victoires, 10 nuls et 36 défaites. Mais force est de constater qu’il y a certaines zones géographiques qu’il leur vaut mieux éviter. Et d’autres, bien entendu, à privilégier…

Ils sont 96 en Europa League. Differdange, tête de série, qui ne pourra pas tomber sur ses compatriotes de la Jeunesse et du Fola (ce dernier rate d’ailleurs le statut de tête de série pour deux petites places), aura donc 46 adversaires potentiels, avec la possibilité de faire de ce 1er tour, si le tirage le permet, une potentielle formalité. Pour les clubs eschois, il faudra avoir énormément de chance avec les saladiers.

Pour Dudelange, c’est encore pire : il n’y a pratiquement rien à attendre d’abordable du tirage du 2e tour de qualification de la Ligue des champions.

Comment ne pas se rendre à Nyon en victimes consentantes? En potassant ses statistiques. Et en se rappelant que pour le Luxembourg, il y a une véritable valeur refuge : les pays du Nord : Scandinavie et pays baltes. C’est aussi ce qu’a le plus croisé la DN ces cinq dernières années, et aussi des adversaires qui ont permis trois qualifications au tour suivant (Turku pour la Jeunesse, Talinn et Runavik pour Differdange, qui était aussi tout près de passer contre Tromsø et Klaipedas).

Par contre, interdiction formelle d’avoir à tenter sa chance contre les équipes d’ex-Yougoslavie. Dans les Balkans, la DN se fait souvent gifler : elle n’y gagne presque jamais (71,5 % de défaites), y marque peu (un but tous les trois matches en moyenne) et y encaisse beaucoup.

Julien Mollereau