« L’attaque qui a visé une boîte de nuit pour homosexuels à Orlando, en Floride, et a fait plus de 100 morts et blessés a été perpétrée par un combattant de l’Etat islamique », dit un message posté par l’agence de presse officielle de l’État islamique sur twitter.
Cinquante personnes ont été tuées et 53 autres blessées dimanche dans un club gay d’Orlando, en Floride; au cours de la pire fusillade de masse de l’histoire des Etats-Unis, ont annoncé les autorités, ouvrant une enquête pour « terrorisme ».
L’homme qui a ouvert le feu et qui pourrait avoir des « sympathies » pour la mouvance islamiste selon la police fédérale (FBI), avait auparavant pris en otage des clients de la discothèque située dans le sud-est Etats-Unis, lorsque des troupes d’élite locales (SWAT) ont donné l’assaut.
Un Américain d’origine afghane
Le suspect, qui aurait agi seul selon les premières indications de l’enquête, est mort lors d’un échange de tir avec les forces de l’ordre. Les témoins ont décrit des scène d’horreur de corps qui tombent et de sang partout dans cette discothèque très fréquentée de la région.
Le suspect serait, selon plusieurs médias américains, Omar Mateen, un citoyen américain d’origine afghane né en 1986, qui vivait à environ 200 kilomètres au sud-est d’Orlando, dans la ville de Port Saint Lucie et dont le casier judiciaire était vierge.
Obama condamne « un acte de terreur et de haine »
« Nous en savons assez pour dire qu’il s’agit d’un acte de terreur et de haine », a affirmé le président Barack Obama lors d’une très brève allocution en direct de la Maison Blanche.
« Aucun acte de terreur et de haine ne peut changer qui nous sommes », a-t-il souligné alors que la rhétorique anti-gay et anti-islamique s’est enflammée dans le pays à la faveur notamment de la campagne présidentielle.
Le candidat du parti républicain, Donald Trump, qui a attisé les ressentiments pendant toutes les primaires, s’est félicité d’avoir eu raison sur le terrorisme islamique radical ».
Il a exigé la démission du président s’il refusait d’employer cette expression, chère à la droite mais que le président Obama se refuse à utiliser pour ne pas stigmatiser toute une communauté.
M. Obama a estimé que « le FBI (la police fédérale, Ndlr) avait bien fait d’ouvrir une enquête pour terrorisme » même si les motivations du tireur restent encore mystérieuses.
Il a également ordonné que les drapeaux sur tous les bâtiments fédéraux soient mis en berne en hommage aux victimes.
Le Quotidien avec AFP