Le FC Metz a touché un peu plus le fond hier en se faisant sortir de la Coupe de France par Brest au terme d’un match abominable.
Ici à la peine face au Brestois Youssef Adnane (à d.), Jérémy Choplin (n°5) et Sylvain Marchal ont manqué leur tir au but. (Photo : AFP)
Albert Cartier est servi. L’entraîneur du FC Metz avait parlé de « semaine la plus importante de la saison ». Pour se donner la chance de la réussir complètement, il n’était pas demandé quelque chose d’impossible à ses joueurs : battre Brest, 2e de Ligue 2. Une belle petite équipe, certes, mais une équipe de l’étage inférieur. À Saint-Symphorien qui plus est. Les Grenats ont lamentablement échoué dans cette entreprise, finissant par s’incliner aux tirs au but. Les deux malheureux du soir s’appellent Sylvain Marchal et Jérémy Choplin, autrement dit les deux joueurs les plus expérimentés de l’équipe.
Cartier peut-il trouver un lot de consolation en se disant qu’au moins, sa défense n’a pas encaissé de but ? Difficile de parler de confiance retrouvée pour la charnière centrale quand on sait que les deux éléments qui la constituent sont… Sylvain Marchal et Jérémy Choplin.
> Un autre Breton arrive
Metz a donc raté une occasion de garder du piment dans sa saison. La perspective de recevoir en quart de finale est un cadeau que les Lorrains ont offert aux Brestois.
Il n’y avait pas pire manière d’aborder le deuxième gros rendez-vous de la semaine, la réception de Guingamp, dimanche. Encore un match à Saint-Symphorien, encore face à une équipe bretonne. Bon dernier de Ligue 1 à quatre longueurs du premier relégable, Toulouse, le FC Metz doit absolument mettre fin à cette série de douze journées sans victoire.
Le Quotidien