La grève contre la loi travail prend de plus en plus d’ampleur en France. Après les raffineries, le mouvement s’étend aux centrales nucléaires. Celle de Cattenom est concernée.
Alors que le conflit s’est cristallisé autour des sites pétroliers, six raffineries sur huit au total en France étant toujours au ralenti ou à l’arrêt, la CGT-Énergie tente désormais d’étendre la contestation aux centrales nucléaires, appelant à un mouvement d’action « le plus fort possible » ce jeudi.
A Cattenom, le site est dans le viseur de la CGT, qui annonce un filtrage à l’entrée du centre de production électrique tôt le matin. Une assemblée générale est prévue dans la foulée pour déterminer l’ampleur de l’action en Moselle.
Par ailleurs, la fédération FO Energie et Mines a indiqué qu’elle « s’associait » aux journées de grève et de manifestations prévues ce jeudi ainsi que le 14 juin, et qu’elle « proposait » aux salariés de l’énergie de « marquer encore plus ouvertement » la demande de retrait du texte relatif au projet de loi travail.