Plusieurs manifestations ont eu lieu samedi à Paris et en province contre le géant américain de la biotechnologie agricole Monsanto et réclamer l’interdiction des pesticides et des OGM.
A Paris, environ un millier de personnes ont commencé à défiler peu avant 16h de la place de la République vers la place Stalingrad, sans incident. « Monsanto tu n’auras pas ma peau », criaient les manifestants. Le mouvement Nuit debout, qui se tient sur la place de la République, a relayé la protestation.
#Monsanto tue notre planète, alors vade retro @MonsantoCo ! pic.twitter.com/tYQj7mNYjf
— Nuit Debout (@nuitdebout) 21 mai 2016
A Toulouse entre 200 et 250 personnes ont également manifesté contre le géant américain. A Bordeaux, ils étaient plus d’un millier à défiler en chantant « Tout le monde déteste Monsanto » ou « Pesticides on n’en veut pas ». Quelque 800 personnes ont défilé à Lyon. Des marches ont été organisées dans une cinquantaine de villes françaises, mais aussi en Suisse et au Canada.
« Multinationales prédatrices »
« Monsanto est la caricature des multinationales prédatrices », a affirmé Benjamin Sourice, un porte-parole des Engraineurs, un des collectifs à l’origine de la manifestation parisienne.
« Tout le monde déteste #Monsanto » #MaM2016 pic.twitter.com/fYFF1Pld6j
— C.C. les Engraineurs (@lesEngraineurs) 21 mai 2016
« Quand on voit déjà le poids de ces multinationales, comme l’allemand Bayer, l’américain Monsanto, demain, avec ce que va préparer le Tafta (l’accord de libre-échange en discussion entre les États-Unis et l’UE, NDLR) ce genre de méga-multinationale aura plus de pouvoir que les États et sera capable d’imposer leur volonté, donc ça c’est vraiment quelque chose d’effrayant », a-t-il encore prévenu.
Le lobby de Monsanto est d’autant plus décrié ces derniers jours que les États membres de l’UE peinent à trouver un terrain d’entente sur la question de l’autorisation d’homologation du glyphosate, herbicide controversé que l’on retrouve dans le Roundup produit par le géant américain.