Les vingt-trois militaires luxembourgeois devraient quitter le Kosovo en février 2017, a annoncé ce lundi le ministre de la Défense, Étienne Schneider. L’armée grand-ducale participait à la mission KFOR depuis sa création en 1999.
« La situation sécuritaire au Kosovo s’est nettement améliorée dans le passé. Il reste certes de nombreux défis à relever, mais ceux-ci concernent plutôt les domaines relevant du civil et de l’État de droit », a déclaré Étienne Schneider, ce lundi, devant la Commission parlementaire de la Défense.
Le ministre de la Défense a annoncé aux députés que le gouvernement mettrait fin à la participation luxembourgeoise à la KFOR au Kosovo. « Idéalement, la présence militaire au Kosovo se terminera avec le retour du 50e contingent en février 2017 », indique le gouvernement.
L’exécutif note que le Luxembourg, avec 23 militaires présents, est « un des rares pays » à avoir maintenu ses effectifs inchangés depuis la création de cette mission de l’OTAN en 1999. Il ne reste plus que 5 500 militaires sur place, contre 50 000 il y a dix-sept ans.
« Depuis le début de la mission, notre contribution et notre présence militaires ont été à maintes reprises saluées et évaluées positivement par les responsables sur place », se félicite le ministre de la Défense. « Le retrait de la KFOR permettra d’affecter nos ressources militaires à d’autres opérations de maintien de la paix dans le cadre de l’UE et de l’OTAN. »
Instaurée à la fin de la guerre du Kosovo, la KFOR agit sur mandat du Conseil de sécurité de l’ONU afin de garantir un environnement sécurisé dans ce petit pays de l’ex-Yougoslavie, à l’indépendance toujours contestée.
Le Quotidien