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Concordia : le procès de l’ex-commandant Schettino dans la dernière ligne droite


Le procès de Francesco Schettino, l’ex-commandant du paquebot Concordia dont le naufrage avait fait 32 morts en janvier 2012 au large de l’Italie, était proche mardi de son dénouement, alors qu’il y a contre lui un « tsunami de preuves », selon l’accusation.

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La défense plaide l’acquittement de Francesco Schettino (photo), estimant que le naufrage était un accident. (Photos : AFP)

Après le réquisitoire et la plaidoirie des procureurs et avocats de la défense, le procès pourrait prendre fin dès mercredi, avec un verdict très attendu, trois ans après les faits.

Les procureurs ont repris la parole mardi après la plaidoirie des avocats de Francesco Schettino, 54 ans, seul accusé à ce procès ouvert en juillet 2013. « Contre Schettino, il y a un tsunami de preuves », a affirmé l’un d’entre eux, Stefano Pizza, confirmant mardi le réquisitoire très dur prononcé la semaine dernière par un autre procureur, Maria Navarro, qui avait réclamé une peine de 26 ans de prison pour homicides multiples, abandon de navire et non assistance à personnes en danger.

La défense a de son côté plaidé l’acquittement estimant que le naufrage était un accident, une « fortune de mer » qui peut arriver à n’importe quel marin. Cette « demande découle d’une série d’épisodes importants. Le premier est qu’au moment du choc avec le rocher, il n’y a eu aucun mort, même pas un blessé. Donc, nous devons comprendre pourquoi 32 personnes sont mortes », a expliqué mardi Me Domenico Pepe, un des avocats de Francesco Schettino.

Le Concordia, qui naviguait trop près de la côte de l’île de Giglio, au large de la Toscane, avait heurté un rocher dans la nuit du 14 janvier 2012. Ce naufrage avait 32 morts parmi les 4 500 passagers et membres d’équipage. L’épave du paquebot, en partie immergée, a ensuite été renflouée et transportée en juillet au port de Gênes pour y être démantelée.

AFP