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Bertrange : le Portugal au rayon culture


Le ministre des Affaires étrangères du Portugal (1er à g.) s'était déplacé. (Photo : Le Quotidien)

Une exposition sur l’histoire du pays est prévue au MNHA en 2017. La Belle Étoile en donne un avant-goût.

Une exposition dans un centre commercial, l’idée paraît incongrue. Même quand il s’agit du plus beau du pays, à savoir la Belle Étoile! Jusqu’à samedi inclus, le public peut découvrir quelques panneaux de qualité sur l’histoire du Portugal, ainsi que des reproductions photographiques d’œuvres incontournables.

Il s’agit en réalité de l’annonce d’un évènement d’envergure, qui se déroulera au musée national d’Histoire et d’Art du Luxembourg (MNHA) au printemps 2017 : une exposition complète sur l’histoire du Portugal, en partenariat avec le musée national d’Art ancien de Lisbonne! «Une première au Luxembourg, avec un échange d’une centaine de pièces entre les deux musées», a résumé une interlocutrice du MNHA.

Liens d’amitié solides avec le Portugal

En attendant ce partenariat culturel inédit, le ministre des Affaires étrangères du Portugal, Augusto Santos Silva, s’est déplacé mardi à la Belle Étoile. Face à un parterre de personnalités, il a rappelé les liens indéfectibles entre le Luxembourg et le Portugal, que la grande exposition de 2017 mettra en lumière. «Quant à ce prélude dans la galerie commerciale, il a toutes ses raisons d’être, a-t-il justifié. Le commerce et la culture ne sont pas inconciliables… Un grand poète de chez nous n’a-t-il pas dit que « les peuples qui font du commerce ne font pas la guerre »?» Une formule qui a fait mouche chez le directeur du groupe Cactus (maison mère de la Belle Étoile). Laurent Schonckert a rappelé que Cactus emploie «700 personnes portugaises sur les 4 100 salariés du groupe».

En marge du vernissage, le ministre des Affaires étrangères a également rencontré le directeur du Quotidien, Claude Gengler. On connaît les liens très forts entre le lectorat portugais et notre titre en langue française. L’ambassadeur du Portugal, Carlos Pereira Marques, a d’ailleurs évoqué «des publications fréquentes qui concernent la forte communauté portugaise habitant au Grand-Duché».

Claude Gengler n’a pas manqué de souligner à son tour l’importance du lectorat d’origine portugaise pour son journal, ainsi que les liens d’amitié qui le lient personnellement au Portugal, à ses habitants et à l’ambassade du Portugal au Luxembourg.

Le Quotidien