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Agriculture : la fièvre aphteuse aux portes de l’UE


La fièvre aphteuse est aux portes de l’Union européenne, et la vigilance a été renforcée dans les Balkans afin de prévenir toute propagation de la maladie, indique l’organisation des Nations Unies pour l’alimentation (FAO) lundi.

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La fièvre aphteuse est une maladie virale très contagieuse qui affecte les mammifères bi-ongulés : les bovins, les porcs, les chèvres et les moutons. (Photo : archives AFP)

« Le virus circule actuellement dans certaines parties du voisinage européen et dans une centaine de pays en Afrique, au Moyen-Orient, dans de grandes parties de l’Eurasie et certaines régions d’Amérique du Sud », rappelle la FAO. « La Commission européenne de lutte contre la fièvre aphteuse accorde une attention particulière à la région des Balkans — qui comprend à la fois des pays membres et des pays non membres de l’UE — et qui est située géographiquement à la lisière de pays infectés plus au Sud et à l’Est », ajoute-t-elle.

La FAO aide donc ces pays « à élaborer et à tester des plans d’urgence » et de telles dispositions ont récemment été testées « en Bulgarie, Serbie et dans l’ex-République yougoslave de Macédoine où les services vétérinaires gouvernementaux ont pris part à la simulation assistée par ordinateur d’une apparition simultanée de foyers de fièvre aphteuse dans ces trois pays ».

La dernière crise majeure dans la région remonte à 2011 et ces exercices de simulation « sont un moyen efficace d’identifier les défaillances qui pourraient entraîner des conséquences catastrophiques dans une crise véritable », souligne l’organisation des Nations Unies.

La fièvre aphteuse est une maladie virale très contagieuse qui affecte les mammifères bi-ongulés : les bovins, les porcs, les chèvres et les moutons. Elle se caractérise par l’apparition d’aphtes et d’érosions sur les muqueuses buccales, nasales et mammaires et sur les onglons. « Elle ne représente pas une menace pour la santé humaine » mais « provoque d’importantes pertes de production et constitue une contrainte majeure pour le commerce international », insiste la FAO.

AFP