Quel est le point commun entre Joey Starr, M Pokora et Laure Manaudou ? A priori, par grand chose… Et pourtant, c’est facile : ils sont tous les trois tatoués.
Ces dernières années, nombreuses sont les personnalités à avoir succombé aux sirènes de l’aiguille. Avec comme conséquence directe le décloisonnement d’un art jusque-là injustement prêté aux taulards et aux bads boys en tout genre. La mode s’écrit désormais… avec de l’encre.
Encre et soleil : cocktail explosif
Alors, quoi de plus naturel pour certains profanes que de passer par le salon de tatouage avant l’été comme ils passeraient chez leur coiffeur pour se faire une petite beauté avant les plages de sable fin… Mais si décorer son corps pour mieux l’exhiber à la lumière des rayons brûlants de l’été est louable, il convient de bien réfléchir avant de se lancer. Et surtout, de ne pas faire n’importe quoi une fois le tatoo ancré sous la peau. Car le soleil et l’encre ne font pas bon ménage.
Quels risques ?
Exposer son tatouage au soleil peut causer de gros dégâts, et ruiner le travail de l’artiste : gonflement des couleurs sombres, démangeaisons, et perte d’éclat des couleurs, les risques encourus ne sont pas anodins. S’il est possible de corriger ces détériorations, ce sera au détriment du compte en banque. Car il faut compter au minimum 100 € pour une petite pièce, et jusqu’à plusieurs milliers d’euros pour les très grandes pièces.
Autre risque moins connu : martyriser sa peau au retour des vacances n’est pas forcément une bonne idée non plus : « Se faire tatouer sur une peau bronzée n’est pas une bonne idée. La peau est sèche, fragile et le rendu n’est vraiment pas bien. Il vaut mieux attendre de retrouver sa couleur de peau naturelle » , préconise Jack, tatoueur bien connu de Thionville et du Luxembourg.
Quelles solutions ?
Pas de conclusions hâtives : il n’est pas déconseillé de se faire tatouer de mai à septembre. Mais sachez quand même que durant cette période, les nouveaux tatouages devront éviter de se frotter aux rayons UV : « Si on ne s’expose pas, c’est faisable. Cela dépend aussi de la taille du tatoo. Mais il y a une règle d’or : plus longtemps on se protège des rayons, mieux c’est » , explique-t-il. Pas de soleil donc, et pas d’eau non plus. Encore moins de l’eau de mer : « Pendant un mois, il faut considérer son tatouage comme une plaie. Et il ne faut ni l’exposer ni le baigner tant qu’il n’est pas guéri. » Bonne nouvelle toutefois : il existe des pansements qui protègent les plus petites pièces de l’eau et des rayons. Mais pour un bras entier ou un dos, ce n’est pas la peine de compter dessus : manches longues de rigueur, ou écran total si ce n’est pas tenable.
Et après ?
« La première année est très importante, car il faut plusieurs mois à la peau pour redevenir « normale ». Et, toute sa vie, il faut veiller à bien l’hydrater », insiste Jack. Au risque de voir se former un petit voile grisâtre sur le dessin. Pas très esthétique, et pas franchement le résultat attendu.
Pour résumer, il n’y a pas de périodes optimales pour franchir le pas du tatouage. Il faut juste veiller à bien le protéger du soleil, et l’hydrater régulièrement.
Inutile donc de songer à profiter du sea, sex and sun avec votre tout nouveau tatoo. Du moins, pour le sea et le sun. Pour le sex , c’est vous qui voyez…
Dans deux mois, c’est l’été, et nombreux sont ceux qui souhaitent parer leur corps d’ornements sous-cutanés avant de l’exhiber aux premières chaleurs. Mais gare aux effets nocifs du soleil sur les tatouages. Mieux vaut ne pas les exposer si l’on veut éviter de bien mauvaises surprises… Les conseils de Jack, tatoueur bien connu de Thionville.