Tour du Qatar (8-13 février) – Le Luxembourgeois effectuera ses grands débuts sous ses nouvelles couleurs de BMC avec pour compagnie les principaux spécialistes des classiques flandriennes.
Premier Tour du Qatar pour le Luxembourgeois. (Photos : Julien Garroy)
Du soleil mais du vent. S’il n’y a encore jamais mis les pieds, Jempy Drucker a déjà une parfaite idée de ce qui l’attend au Qatar qu’il a rejoint vendredi. Et surtout de son tour. Pas le plus attrayant, pas le plus affriolant. Mais assez important pour lancer la saison des chasseurs de classiques. Le Luxembourgeois de l’équipe BMC s’en explique.
> C’est reparti pour Jempy
« Je vais prendre le départ de ma première course de la saison. Il s’agira de mon premier Tour du Qatar, donc je vais découvrir. Ce que j’en sais, c’est qu’il y aura beaucoup de vent. Les étapes sont plates mais il se crée de nombreuses bordures. »
> Une préparation idéale
« Après le stage de décembre, j’ai eu deux stages en janvier à Denia dont le dernier, la semaine dernière, qui m’a permis de commencer à travailler les intensités. Ce que je constate, c’est que par rapport à l’an passé, j’ai plus de kilomètres et une meilleure condition. Autre chose importante, je ne suis pas tombé malade. Je peux donc dire que ma préparation a été, jusqu’ici, parfaite. »
> Le Tour du Qatar pour voir
« Ce n’est évidemment pas un objectif en soi. Ici, au Qatar, on retrouve toutes les autres équipes de coureurs de classiques. Ce n’est pas un hasard. Alors on va se jauger mais on a bien en tête que c’est une course de préparation. »
> Une équipe qui a déjà gagné
« Avec Rohan Dennis, on a déjà remporté le Tour Down Under. Pour notre équipe, la saison a bien commencé. Bien sûr, si on peut faire quelque chose, ici, sur le Tour du Qatar, on le fera. Tout le monde est évidemment motivé. »
> Le sens du professionnalisme
« Ce qui m’a marqué depuis mon arrivée chez BMC, c’est le sens des détails. Tout est plus pointu, calculé, plus professionnel. »
> Des automatismes pour l’équipe des classiques
« Je vais retrouver des grands coureurs comme Van Avermaet, Quinziato, Gilbert, qui ont tous beaucoup d’expérience et de vécu. »
> Une élite mondiale inchangée
« Au niveau de nos adversaires sur les grandes classiques de pavés, on va retrouver les mêmes qu’avant. Cancellara, Boonen seront là, comme Sagan, Vanmarche, Kristoff et peut-être bien Degenkolb. »
> Montée en puissance programmée
« Après le Tour du Qatar, je serai au départ du Tour du Haut-Var (21-22 février) puis le 28 février on sera déjà au départ du Het Nieuwsblad, l’ouverture de la saison des classiques. Cela me suffira pour arriver au meilleur de ma forme pour les grandes classiques que sont le Tour des Flandres et Paris-Roubaix. »
> Des leaders abordables
« Ce qui m’a beaucoup impressionné depuis mon arrivée chez BMC, c’est que tous nos leaders sont abordables. Ils n’ont pas la grosse tête. Comme je parle plusieurs langues facilement, je me suis senti tout de suite bien intégré. Pour le Tour des Flandres, notre leader sera Greg (Van Avermaet). Quand on vient de terminer deuxième comme lui l’an passé, on sait qu’on peut gagner, alors on va essayer de l’aider. »
De notre journaliste Denis Bastien