Deux nouveaux quartiers, soit près de 800 unités d’habitation, sont en préparation dans la capitale.
La maison Bourg-Gemen, à Luxembourg. (Photo : archives Le Quotidien)
Lundi prochain, le conseil communal de la capitale va se pencher, entre autres, sur deux importants plans d’aménagement particuliers (PAP).
Le premier n’est pas une nouveauté, il s’agit de celui intitulé « Vivre sans voiture » qui concerne l’îlot formé par l’avenue Pasteur, la rue Ermesinde, l’avenue de la Faïencerie et la rue Henri-VII, au Limpertsberg. Celui-ci avait fait grand bruit lorsque l’association Lampertsbierger Geschichtsfrënn avait publiquement condamné la destruction de la maison Bourg-Gemen, qui était en son temps le siège de la plus importante roseraie au monde.
Finalement, la Ville a décidé de sauvegarder le bâtiment et de le rendre à la vocation souhaitée par ses donateurs : le réserver à des équipements pour la petite enfance.
Après la modification des plans, le projet concerne aujourd’hui un terrain de 53 ares et 8 000 mètres carrés constructibles. Neuf maisons dédiées aux familles et six résidences d’un maximum de 47 logements en tout seront bâtis.
À noter que le nouvel ensemble ne prévoit aucun stationnement de voiture et que les futurs habitants ne pourront pas posséder de vignette de stationnement résidentiel. Mais tout sera prévu pour les vélos.
> Un second projet « vert »
Un autre projet, d’une tout autre envergure, est lancé à Belair, entre la route d’Arlon, la rue des Aubépines, le val Sainte-Croix, la rue des Arquebusiers et la rue Aloyse-Kayser.
Sur 14,35 ares, le bureau d’architectes Dewey Muller (pour le compte de la Ville) prévoit 62 maisons unifamiliales et des résidences qui offriront 700 appartements en tout.
Une partie du terrain (4 000 mètres carrés) sera réservée à la construction d’une école. Les bâtiments à vocation commerciale, administrative ou récréative occuperont 28 500 mètres carrés.
Ce PAP « Arquebusiers » a pour ambition d’être un projet pilote de quartier vert. Des critères écologiques élevés seront donc requis. Par exemple, le bâti devra tenir compte de la situation existante et intégrer notamment la partie boisée qui existe actuellement dans la partie nord du site.
Le Quotidien