La cour d’assises a condamné vendredi Giovanni Costa à 18 ans de réclusion criminelle. Cet Italien de 77 ans se faisait passer pour un électricien afin de violer et agresser sexuellement des fillettes.
Le parquet avait requis 20 ans, la peine maximale pour ces faits. Il était jugé à Paris pour neuf viols et dix-huit agressions sexuelles de fillettes âgées de 6 à 13 ans, entre 1990 et 2003. Interpellé fin 2012, quelques mois après une altercation avec un voisin, Giovanni Costa avait été confondu par son ADN pour plusieurs des agressions commises par celui que les policiers de la Brigade de protection des mineurs appelaient « l’électricien ».
Les policiers étaient depuis longtemps à la recherche d’un homme soupçonné d’une série d’agressions entre 1990 et 2003. Par ailleurs cambrioleur, il parvenait sans difficultés à rentrer dans les immeubles de beaux quartiers de la capitale et prétextait d’avoir besoin d’accéder au compteur électrique ou de changer une ampoule pour porter ses victimes et commencer à abuser d’elles.
Comme lors de l’enquête, Giovanni Costa a contesté en bloc les faits, n’hésitant pas à agonir d’injures le président ou l’avocat général, au point de se faire expulser à plusieurs reprises du box des accusés pour finir à la « souricière », le dépôt du palais de justice de Paris.