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Hariko en quête de « fidélité »


«La philosophie de Hariko est simple : rendre l'art accessible à tout le monde», explique Marianne Donven, la responsable du projet. (photo archives LQ)

Ouvert en septembre dernier à Luxembourg, le lieu de Bonnevoie, qui accueille artistes et jeunes, compte déjà plus de 400 membres. Il va «plus se structurer» pour attirer encore plus de monde.

Peintres, graffeurs, illustrateurs, danseurs… Depuis septembre, une trentaine d’artistes ont élu résidence au 1, Dernier-Sol. Tous dirigent des ateliers pour les jeunes afin de leur faire découvrir les arts. Après sept mois d’existence, le lieu va évoluer dans les prochaines semaines.

Partager, rencontrer et découvrir. Voici les trois mots d’ordre de Hariko. Démarré en septembre, le projet, porté par la Croix-Rouge luxembourgeoise, a élu domicile dans l’ancien bâtiment Sogel, situé au 1, Dernier-Sol à Bonnevoie. Il abrite une trentaine d’artistes de tous horizons (peinture, graffitis, danse, musique…).

« La philosophie de Hariko est simple  : rendre l’art accessible à tout le monde , avance Marianne Donven, responsable du projet. Hariko consiste à créer un lieu de création artistique, de réflexion et d’échange. À travers des ateliers animés par des artistes, il offre un accès à diverses formes d’expression artistique à des jeunes âgés de 12 à 26 ans issus de milieux défavorisés, ainsi qu’à des jeunes attirés par le projet. »

«La maison est ouverte à tout le monde»

En sept mois d’existence, Hariko a déjà attiré plus de 400  membres, « un nombre encourageant », selon Marianne Donven. Et de nombreux jeunes sont séduits par les différents ateliers proposés par Hariko. « Certains jeunes ont tout essayé , affirme la responsable du projet. La philosophie de Hariko est acceptée et mise en pratique par les jeunes et les artistes. La maison est toujours ouverte et chacun vient quand il veut. »

Mais cette liberté a ses limites. « Il y a un noyau dur dans certains ateliers, comme celui du breakdance , indique Marianne Donven. Mais d’une manière générale, la fréquentation des jeunes est assez irrégulière. Résultat  : les artistes n’arrivent pas vraiment à approfondir les choses avec leurs élèves. C’est normal, c’est un projet extrascolaire et les jeunes y participent de manière volontaire, mais nous sommes en train de réfléchir à des moyens de fidéliser les jeunes pour que le projet ait un impact plus profond et plus durable. »

Une réunion est d’ailleurs prévue ce soir avec les artistes résidents afin « de simplifier et de mieux structurer les choses », dixit la responsable du Hariko, en mettant en place un programme d’ateliers par modules (peinture, création, graffiti, musique et danse). « L’idée est que les artistes travaillent encore plus ensemble avec les jeunes pour avoir un but à chaque atelier , explique Marianne Donven. Elle ajoute  : «Nous voulons également mettre en place un objectif commun à tous les artistes et à tous les jeunes, à savoir la création d’un grand spectacle pour septembre ( lire encadré ). »

Aujourd’hui, les deux tiers des membres de Hariko sont des jeunes demandeurs de protection internationale. « Depuis deux mois, nous présentons le projet dans les différents lycées du pays pour le faire connaître auprès des résidents luxembourgeois , souligne Marianne Donven. Nous souhaitons avoir plus de mixité à Hariko pour qu’il y ait davantage d’échanges entre les jeunes. »

Histoire que la phrase graffée à l’entrée de l’immeuble abritant le Hariko fasse encore plus sens  : «We are all a part of the same world» (Nous faisons tous partie du même monde).

Partager, rencontrer et découvrir. Voici les trois mots d’ordre de Hariko. Démarré en septembre, le projet, porté par la Croix-Rouge luxembourgeoise, a élu domicile dans l’ancien bâtiment Sogel, situé au 1, Dernier-Sol à Bonnevoie. Il abrite une trentaine d’artistes de tous horizons (peinture, graffitis, danse, musique…). « La philosophie de Hariko est simple  : rendre l’art accessible à tout le monde , avance Marianne Donven, responsable du projet. Hariko consiste à créer un lieu de création artistique, de réflexion et d’échange. À travers des ateliers animés par des artistes, il offre un accès à diverses formes d’expression artistique à des jeunes âgés de 12 à 26  ans issus de milieux défavorisés, ainsi qu’à des jeunes attirés par le projet. »

«La maison est ouverte à tout le monde»

En sept mois d’existence, Hariko a déjà attiré plus de 400  membres, « un nombre encourageant », selon Marianne Donven. Et de nombreux jeunes sont séduits par les différents ateliers proposés par Hariko. « Certains jeunes ont tout essayé , affirme la responsable du projet. La philosophie de Hariko est acceptée et mise en pratique par les jeunes et les artistes. La maison est toujours ouverte et chacun vient quand il veut. »

Mais cette liberté a ses limites. « Il y a un noyau dur dans certains ateliers, comme celui du breakdance , indique Marianne Donven. Mais d’une manière générale, la fréquentation des jeunes est assez irrégulière. Résultat  : les artistes n’arrivent pas vraiment à approfondir les choses avec leurs élèves. C’est normal, c’est un projet extrascolaire et les jeunes y participent de manière volontaire, mais nous sommes en train de réfléchir à des moyens de fidéliser les jeunes pour que le projet ait un impact plus profond et plus durable. »

Une réunion est d’ailleurs prévue ce soir avec les artistes résidents afin « de simplifier et de mieux structurer les choses », dixit la responsable du Hariko, en mettant en place un programme d’ateliers par modules (peinture, création, graffiti, musique et danse). « L’idée est que les artistes travaillent encore plus ensemble avec les jeunes pour avoir un but à chaque atelier , explique Marianne Donven. Elle ajoute  : «Nous voulons également mettre en place un objectif commun à tous les artistes et à tous les jeunes, à savoir la création d’un grand spectacle pour septembre ( lire encadré ). »

Aujourd’hui, les deux tiers des membres de Hariko sont des jeunes demandeurs de protection internationale. « Depuis deux mois, nous présentons le projet dans les différents lycées du pays pour le faire connaître auprès des résidents luxembourgeois , souligne Marianne Donven. Nous souhaitons avoir plus de mixité à Hariko pour qu’il y ait davantage d’échanges entre les jeunes. »

Histoire que la phrase graffée à l’entrée de l’immeuble abritant le Hariko fasse encore plus sens  : «We are all a part of the same world» (Nous faisons tous partie du même monde).

Guillaume Chassaing

Un spectacle en septembre

L ‘idée est que chaque atelier ait un but et qu’on ait un but tous ensemble, tous les artistes et tous les jeunes », lance la responsable de Hariko, Marianne Donven. Ce but, ce sera « un grand spectacle en septembre » pour le premier anniversaire du lieu.

Le fond et la forme ne sont pas encore définis. « Nous allons définir tout cela de manière participative , avance Marianne Donven. Dans les prochains jours, nous allons discuter tous ensemble, artistes et jeunes, pour structurer les choses et le programme de ce grand spectacle. »