Au 1er janvier 2016 le Grand-Duché comptait 576 249 habitants.

La population du Grand-Duché de Luxembourg a continué à progresser en 2015, révèle le Statec. Elle a augmenté de 13 291 personnes (2,4%), si bien qu’au 1er janvier 2016, 576 249 habitants résidaient au Luxembourg. Cet accroissement est pour plus de 80% dû à l’immigration nette, quelque 47% des habitants du pays ne possédant pas la nationalité luxembourgeoise.

Le nombre de naissances ne fluctue que très légèrement et passe de 6 070 en 2014 à 6 115 en 2015. Néanmoins, les naissances luxembourgeoises connaissent une légère diminution (-0.4%) tandis que les naissances de bébés étrangers augmentent de +2.0%.

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Le nombre de décès, lui, augmente par rapport à 2014, en passant de 3 841 à 3 983. Cet accroissement est exclusivement dû aux décès de Luxembourgeois, leur nombre s’élevant à 3 184 contre 3 023 en 2014 (+5.3%). Le nombre de décès étrangers par an est très bas et en 2015, il recule même de -2.3% (799 contre 818 en 2014).

Les mariages, en baisse continue depuis le début du 21ème siècle, connaissent une très forte progression.

En 2015, 2 052 mariages ont été contractés au Luxembourg, dont 139 (6.8%) entre personnes de même sexe (90 mariages entre deux hommes et 49 mariages entre deux femmes). Les divorces diminuent en passant de 1 453 en 2014 à 1 345 en 2015 (-7.4%).

De plus en plus de Français

Le Luxembourg reste un pays d’immigration. Les Portugais, qui représentent 14% des immigrés, sont dépassés par les Français (20,5%). Les flux migratoires des trois autres nationalités les plus représentées au Grand-Duché (Italiens, Belges et Allemands) sont légèrement en baisse.

Globalement, des soldes naturel et migratoire des étrangers largement positifs font augmenter la part des étrangers dans la population du Grand-Duché, qui passe de 45,9% au début de 2015 à 46,7% au 1er janvier 2016.

Bien que les Portugais représentent la première communauté étrangère, leur part dans la population totale diminue légèrement et passe de 16.5% en 2014 à 16.4% en 2015 et à 16.2% en 2016. À contrario, la part les Français, deuxième communauté étrangère, est en augmentation continue (6,8% en 2014, 7,0% en 2015 et 7,2% en 2016). Ces deux communautés étrangères constituent à peu près un quart de la population totale (23, 4%) et la moitié (50, 1%) de la population étrangère.

À noter encore que la part des étrangers issus de pays extérieurs à l’UE s’accroît dans le temps, tandis que l’importance des Italiens, des Belges et des Allemands reste plus ou moins stable.

Romain Van Dyck