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Longwy : le voleur présumé du «pistolet radioactif» trahi par son ADN


Le 3 janvier 2014, un surprenant dispositif avait été déployé par les sapeurs-pompiers dans les remparts, à la suite de la découverte de l’analyseur de plomb contenant une source radioactive. (photo archives RL)

Retour au 3 janvier 2014. Ce matin-là, en plein nettoyage dans les remparts de Longwy-Haut, une équipe des chantiers d’insertion de la Ville effectue une étonnante découverte. Un coffre-fort flanqué d’un pictogramme radioactif.

Un marteau et des gants ont été abandonnés à côté du mystérieux objet fracturé. Signalé volé lors d’un cambriolage commis dans un cabinet de géomètres, le coffre-fort inquiète. Plus exactement son contenu : un pistolet destiné à détecter la présence de plomb dans les peintures des bâtiments. L’analyseur en question fonctionne avec une pile au cadmium, un élément radioactif.

Lancée à 10 h 45, l’alerte est levée vers 14 h. Un an et quasiment deux mois après, cette affaire vient de refaire parler d’elle.

Le 29 février dernier, les policiers longoviciens ont interpellé un habitant de la cité des Émaux dans le cadre d’un autre cambriolage. Âgé de 21 ans, le jeune homme a également été mis en cause pour le vol du coffre-fort des géomètres. Il a été trahi par une trace ADN retrouvée dans les gants abandonnés dans les remparts.

Le cambrioleur présumé devra répondre de ses actes le 6 septembre prochain, devant le tribunal de Briey.

Yannick Pagliuchi (Le Républicain lorrain)