La Jeunesse serait proche de prolonger d’une année le bail de son coach.
Tout va plutôt très bien du côté de la Frontière, depuis dimanche soir. En allant s’imposer au Deich sur le score minimal de 0-1, signant ainsi son sixième succès de la saison avec une marge d’un tout petit but (record de la division), la Jeunesse reste accrochée aux basques de Differdange, actuel troisième, c’est-à-dire parfaitement là où elle voulait être à ce moment de la saison : gentiment en embuscade, alors que le Progrès a été repoussé à cinq points.
Carlo Weis a même avoué, en marge du match dans le Nord, avoir un point d’avance sur le tableau de marche qu’il s’était fixé dans sa reconquête d’une place européenne à l’issue de l’exercice. Il compte actuellement 31 unités. Il estime qu’il en faudrait 52 pour renouer avec l’Europa League, que ce soit via la troisième ou la quatrième place (merci d’avance à la Coupe de considérer avec mansuétude ce calcul d’apothicaire du coach eschois). Manquerait grosso modo l’équivalent de sept victoires pour taquiner les objectifs avoués du mois d’août.
Marc Oberweis prolongé aussi ?
Dans ce contexte plutôt favorable, une discussion aurait eu lieu la semaine dernière entre le président Cazzaro et son technicien, et les deux hommes seraient à peu près tombés d’accord sur les grandes lignes d’un projet. Ou plutôt sur les moyens de le mettre en œuvre : la Vieille Dame réduit très légèrement la voilure financièrement parlant et en contrepartie, Weis aurait carte blanche pour faire les transferts qu’il désire, une garantie qui n’a pas toujours été donnée à ses prédécesseurs.
Et si les deux parties trouvent un accord, Weis aura du boulot ces prochaines semaines pour étoffer qualitativement un effectif très juste et qui voit en plus Molnar baisser sérieusement de pied au niveau physique (au point de se retrouver en tribunes le week-end passé, pendant que Fernandes livrait une grande performance signée d’un but).
Au moins, l’accord probable entre Weis et la Jeunesse devrait régler le cas de Marc Oberweis, qui souhaitait lier son avenir à celui de son coach…
J. M.