Ce 21 février est célébrée la journée mondiale des langues maternelles. Une journée qui permet à l’Unesco de rappeler que la moitié des 6 000 langues parlées aujourd’hui dans le monde sont susceptibles de disparaître d’ici la fin du siècle. L’organisation a d’ailleurs publié un Atlas des langues en danger dans lequel apparaît le luxembourgeois.
Selon l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture, sur les quelques 6 000 langues existant dans le monde, plus de 2 500 d’entre elles sont menacées. La journée mondiale des langues maternelles offre la possibilité à l’Unesco de promouvoir la diversité linguistique, culturelle et le multilinguisme, mais aussi de mettre en avant son Atlas des langues en danger.
L’Atlas des langues en danger dans le monde permet d’effectuer des recherches selon plusieurs critères et classe les 2 500 langues en danger suivant cinq niveaux de vitalité différents : vulnérable, en danger, sérieusement en danger, en situation critique et éteinte (depuis 1950). Le luxembourgeois apparaît comme étant une langue vulnérable, c’est à dire qu’elle est avant tout parlée dans le cadre familiale mais qu’elle n’est pas encore assez utilisée dans le monde professionnel, économique ou politique.
De manière générale les données sont inquiétantes : plus de 200 langues se sont éteintes au cours des trois dernières générations, 538 sont en situation critique, 502 sérieusement en danger, 632 en danger et 607 vulnérables. Malgré tout, il semble difficile d’imaginer que le luxembourgeois puisse disparaitre, d’autant qu’il est de plus en plus pratiqué dans le pays et semble s’affirmer face à l’allemand et au français. La langue luxembourgeoise a d’ailleurs fait son arrivée cette semaine sur Google Traduction.
Le Quotidien/M.R.