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Toutes les facettes de Lilly Wood & the Prick à la Rockhal


Mélancolique, joueuse, voire bondissante, Nili a montré toutes les facettes de Lilly Wood & The Prick, jeudi soir à la Rockhal. (Photos Raphaël Ferber)

Le duo électro-pop Lilly Wood & the Prick a distillé fraîcheur, énergie et mélancolie, jeudi soir à la Rockhal.

« C’est une chanson qu’on a écrite il y a plusieurs années et qui existe dans beaucoup de versions différentes. On va la jouer à notre façon, parce que c’est comme ça qu’on l’aime. » C’est ainsi que Nili a introduit Prayer in C, jeudi soir à la Rockhal, morceau remixé il y a deux ans par Robin Schulz et passé en boucle sur à peu près toutes les ondes et les chaines musicales possibles. « Et si vous préférez les autres, vous pouvez toujours les écouter sur internet si vous voulez ! »

Un morceau culte de Lilly Wood & the Prick, issu de leur premier album, Invincible Friends, époque où le groupe parisien se faisait plutôt connaitre grâce à Down the Drain. Nous étions à ce moment-là au milieu du concert.

Nili Hadida et Benjamin Cotto, le guitariste, se sont alors rapprochés pour jouer à deux cette version originelle de Prayer in C, débarrassée de ses derniers artifices -qui ne nous déplaisent pas pour autant, bien au contraire-, sur ce rythme nettement adouci qu’on découvrait il y a cinq ans. Un moment très attendu dans la petite salle de la Rockhal, remplie aux deux-tiers. Peu de téléphones portables ont manqué d’immortaliser la scène.

Le concert de Lilly Wood & the Prick a décollé à partir de ce moment-là, après une première partie plutôt sage et un brin convenue, qu’on suivait en se balançant doucement, enlacés pour certain(e)s, bercés notamment par les jolis This Is a Love Song, qu’on connait depuis un moment, et Where I Want to Be, issu du deuxième album The Fight.

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Mais Nili et Benjamin étaient surtout là, au Luxembourg, où ils commencent à avoir leurs habitudes, pour dévoiler sur scène une grosse partie de leur dernier album Shadows, pensé lors d’un voyage à Bamako. C’est avec I love you que le duo a fait bouger la Rockhal, au bout d’une bonne demi-heure, avec une Nili bondissante sur scène, joueuse, parfois, comme avec ce projecteur et cette lumière rouge dirigée vers le public.

Celui-ci a eu droit très tôt dans la soirée au titre éponyme de ce dernier album, sorti en novembre dernier. Il a pu en apprécier une dizaine au total, dont un intégralement en français : l’entêtant N’importe quoi, avant, puisque le groupe ne pouvait pas oublier de l’interpréter, Down the drain, autre moment fort de cette heure et demi d’électro-pop.

Dernier instant de mélancolie avec Box of noise, un morceau « qu’on a écrit à un moment où on n’était pas très bien » et qui « raconte à quel point j’ai peur de la mort » a confié Nili, avant de terminer la soirée debout sur la batterie, puis autour d’un dernier verre à l’Urban, l’un des bars jouxtant la Rockhal. Le cœur bien plus léger.

Raphaël Ferber

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