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[Ligue 2] Metz fait le boulot


Eh oui, Bekamenga a encore frappé, pour le plus grand bonheur de ses coéquipiers. (photo républicain lorrain)

En battant Laval, les Grenats se sont donné un tout petit peu d’air au classement : 3 points d’avance sur le 4e, qui se trouve désormais être le Red Star. Et c’est un nouveau but de Bekamenga qui a suffit au bonheur des hommes de Philippe Hinschberger.

D’un point de vue comptable, cela fait un bien fou : l’avance d’un misérable petit point qui n’autorisait même pas le moindre faux-pas a grandi dans des proportions conséquentes. En changeant de poursuivant direct (Le Havre commettant l’erreur de s’incliner à Beauvais contre le Red Star), Metz a gagné un matelas «confortable» de trois points. C’est toujours ça de pris.

Et c’est encore à Bekamenga qu’il le doit. Ce garçon, auteur de son quatrième but depuis son arrivée en Moselle, un but qui vaut encore trois points, est sur le point de devenir la meilleure pioche de la décennie pour le club lorrain. Il a donc surgi, comme c’est en passe de devenir son habitude, dès la 16e minute, pour pousser au fond un centre d’un Métanire très actif et donner aux Grenats un avantage qu’ils conserveront jusqu’au bout pour signer leur troisième succès consécutif en Ligue 2. Un succès qui fait un bien fou dans l’optique de la montée.

Un poteau et deux barres

Tout aurait pu commencer bien plus difficilement si un centre-tir de Quintin n’avait pas accroché la barre messine. Mais il serait scandaleux de réduire le début de match des Messins à ce soubresaut : les Lavallois, fringants un petit quart d’heure seulement, ont manqué de plier dans les très grandes largeurs tout au long de la demi-heure suivante. Au bout de ce long moment de flottement : un poteau de Métanire après un joli petit numéro personnel dans la surface des Tangos (26e) et une barre de Candeias sur un autre centre-tir (30e).

En deuxième mi-temps, un pénalty non sifflé (mais qui paraissait pourtant évident) sur Krivets a autorisé les visiteurs à y croire un peu. Deux dégagements in extremis de la défense messine sur des actions un peu stressantes dans les dix dernières minutes achevaient de faire le bonheur du stade Saint-Symphorien. Voilà trois points qui sonnent bien!

 Julien Mollereau