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Philippe Hinschberger : «Le FC Metz est en progrès»


Pour Philippe Hinschberger, il n’est « pas question de jouer petit bras », ce samedi à Annecy, face à Évian TG. (Photo : RL)

Philippe Hinschberger espère que son équipe montrera le même visage que lors de la seconde période contre Créteil (2-1), samedi, à Annecy, face à Évian TG.

Rester au contact immédiat du top 3, voire le réintégrer, voilà quel sera l’objectif des Grenats demain en Savoie.

En Ligue 2, le FC Metz n’a plus remporté la moindre victoire en déplacement depuis le 23 octobre à Ajaccio (0-1). Ce rendez-vous à Annecy sera-t-il enfin le bon?

Philippe Hinschberger : C’est évidemment l’objectif. J’ai revu le match face à Valenciennes : jamais nous n’aurions dû le perdre. Mais, au final, il a manqué beaucoup de choses : de la percussion et des occasions franches, notamment. Contre Créteil, au moins en seconde période, nous avons rectifié le tir. Je trouve que le FC Metz est en progrès en ce qui concerne le rythme, les intentions de jeu ou la verticalité. Mais on ouvre trop de brèches juste après nos buts… Pour espérer nous détacher au classement, enchaîner les succès est une obligation. La confiance suivra. Pas question de jouer petit bras.

Vendredi dernier, l’entrée en jeu de Sergeï Krivets a été déterminante. Êtes-vous tenté de titulariser le milieu biélorusse?

C’est une possibilité. Sur les deux matches qu’il a commencés (face à Sochaux et contre Valenciennes), il a été plutôt moyen. En tout cas, loin de ce que j’avais vu à l’entraînement. Par contre, sa performance lors de son entrée en jeu contre Créteil a été conforme à ce que l’on peut attendre de lui, tout le temps… D’où cette réflexion : doit-il être titulaire ou entrer en cours de match? Il n’y a pas de vérité arrêtée : cela s’était bien passé pour Sido et Kaboré lorsqu’ils étaient entrés contre Sochaux. À Valenciennes, ça n’a pas marché… Reste que Sergeï est un joueur de talent et certainement un atout pour nous.

Vous allez disputer trois matches en une semaine. Est-ce une étape charnière?

Je ne vais pas vous faire le coup du « on prend les matches les uns après les autres » (il rit), mais c’est tout de même l’idée. On doit d’abord penser à Évian tout en ayant à l’idée que ce sera difficile face à Laval, j’en sais quelque chose, et je ne vous parle même pas du derby… Une étape charnière, je ne sais pas, mais c’est vrai que d’ici quatre ou cinq matches, on saura si notre horizon est sombre ou dégagé.

Entre-temps, le marché hivernal des transferts aura fermé ses portes. Que faut-il attendre?

Des départs, sans doute : on peut au moins lâcher trois joueurs.

Jean-Sébastien Gallois (Le Républicain lorrain)