Accueil | Editoriaux | La réalité des entrepreneurs

La réalité des entrepreneurs

Le célèbre forum de Davos – là où les riches et puissants se retrouvent entre eux – a ouvert ses portes hier. Le tout dans un climat plus que conflictuel en France où le ministre de l’Économie a du mal à convaincre de son appartenance à la gauche. Ce dernier a enfoncé le clou en déclarant à la télévision que «la vie d’un entrepreneur est bien plus dure que celle d’un salarié». Il n’en fallait pas plus pour taxer une fois de plus le ministre de frayer avec les patrons plutôt qu’avec la masse des employés. Un peu le retour à l’ère communiste avec le perpétuel combat du prolétariat contre les méchants patrons capitalistes.

Alors, évidemment, quand on évoque le mot «entrepreneur» en France, on pense aussitôt à CAC40, actionnaires, licenciements de masse et dirigeants sans cœur. C’est ce qui est le plus spectaculaire, ce qui frappe les esprits et qui fait déplacer les journalistes et les caméras.

Mais on oublie vite que bien souvent, l’entrepreneur c’est le petit chauffagiste du quartier avec ses trois employés, le pharmacien indépendant qui tient encore le coup dans un centre-ville moribond, le boulanger, l’esthéticienne, ce groupe d’amis qui lance une start-up en espérant être le prochain Google. Difficile à croire, mais cette somme de «petits» sont en fait à la source de la majorité des emplois en réalité. Des petites sociétés, à taille humaine. Alors, bien sûr, établir une hiérarchie, opposer les uns aux autres dans un pays qui affiche un fort taux de chômage, Monsieur le ministre, ce n’est pas très malin.

Mais pour autant, prendre le risque de tout lâcher pour se mettre à son compte, ne plus compter ses heures, mais ne compter que sur soi-même pour rapporter un salaire à la maison, cela demande un certain courage. Que beaucoup n’ont pas et n’auront jamais. Sinon, force est de constater qu’il y en aurait plus, des entrepreneurs. Mais ces derniers, pour la grande majorité, ne vivent pas dans le monde des actionnaires ou des licenciements pour satisfaire les fonds de pension. Le monde qui est à Davos ne représente pas la réalité du quotidien.

Audrey Somnard

Un commentaire

  1. Bonjour Madame Audrey Somnard ;
    Le célèbre forum de  »DAVOS’ la ou en trouve les riches, l’idée qui se faire en sorte ces entreprise dont les entrepreneurs eux se sont des actionnaires chapeautée par des potentielle dirigeants ,en commencent par les petits travaux en finalisent par un les grands œuvres d’un nombre énorme conflits des dossiers qui le Forum de ‘’DAVOS’, doit achevée par particularités pour que en puisse donner leur droit en face a des grand travaux en laissent caché L’anarchie des dirigeants du pouvoir qui gère la vie des familles des entrepreneurs, tellement qu’il est trop discrète, on ne le remarque pas, mais, en réalité l’anarchie a gravé des grands problèmes qui en doit les résoudre par des moyens de dialogue afin remettre du pays en bonne crédibilité en face des travaille immense et envers les forces parties de la Maison Européenne. Merci bien.