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Une croissance plus forte que prévue au Luxembourg


L'activité du secteur de la construction a progressé de 6,2% au 3e trimestre 2015 par rapport au 3e trimestre 2014, selon le Statec. (photo archives LQ)

Le PIB a augmenté de 5,4% au 3e trimestre 2015, par rapport à la même période en 2014, a indiqué le Statec ce mardi. De quoi espérer une croissance beaucoup plus forte que prévue (+3,2% envisagé à l’automne dernier).

Comme un îlot de prospérité au cœur de l’Europe, la croissance luxembourgeoise se poursuit à un rythme très soutenu. Le PIB du Grand-Duché a en effet progressé de 5,4% au 3e trimestre 2015 par rapport au 3e trimestre précédent (et +0,9% par rapport au 2e trimestre 2015), selon une première estimation publiée mardi par le Statec (lire le Flash de conjoncture de janvier 2016).

L’office statistique luxembourgeois a également revu à la hausse ses estimations des trimestres précédents, du fait d’une «une amélioration des données de base des statistiques des services non financiers». Ainsi la croissance a été de 6,9% au 4e trimestre 2014 (au lieu de 6,8%), 5,5% au 1er trimestre 2015 (au lieu de 5,3%) et 6,2% au 2e trimestre 2015 (au lieu de 3,1%).

Les secteurs les plus dynamiques sur un an entre les 3e trimestres 2014 et 2015 sont l’information et communication (+13,2%), les services aux entreprises (+8,8%), la construction (+6,2%), l’agriculture (+5,7%) et les activités financières et d’assurance (+5%). L’industrie (+0,6%) reste en retrait.

Le Quotidien

Nette amélioration de la confiance des consommateurs

La confiance des consommateurs s’est nettement améliorée en décembre 2015, selon l’indicateur établi par la Banque centrale de Luxembourg (BCL) : « Toutes les composantes de l’indicateur ont évolué de manière favorable ce mois-ci, à l’exception des anticipations des ménages sur la situation économique générale au Luxembourg qui ont été abaissées.

L’inquiétude des ménages relative au chômage au Luxembourg a une nouvelle fois fortement diminué. Les ménages ont par ailleurs révisé à la hausse leurs anticipations relatives à leur situation financière et, de manière plus marquée, celles relatives à leur capacité d’épargner. »