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Moris, très bientôt numéro 1 à Malines?


Jean-François Gillet (n° 23) en partance pour le Standard de Liège? Les clefs de la maison seraient alors confiées à Anthony Moris (à l'extrême gauche). (photo kvmechelen.be)

Le n° 2 des Roud Léiwen, Anthony Moris, pourrait bien voir partir le gardien titulaire de son club, Jean-François Gillet, du côté du Standard de Liège, dès cet hiver. Ce qui lui ouvrirait en grand les portes.

Alors qu’il a stoppé un penalty en amical contre Skenderbeu (victoire 2-1) jeudi, lors du stage que Malines dispute en Espagne, Anthony Moris a reçu une potentielle très bonne nouvelle: son pote Jean-François Gillet pourrait bien lui laisser la place plus vite que prévu.

Qui gardera les buts malinois le 16 janvier, lors de la reprise de Jupiler Proleague contre Westerlo? Jean-François Gillet, le numéro 3 des Diables Rouges pourrait-on sans peine vous répondre, si le Standard de Liège ne s’intéressait pas désormais officiellement à lui, annonçaient vendredi nos confrères de La Meuse .

Les Rouches, non contents d’avoir quasi officiellement signé un premier Malinois (Kosanovic), aimeraient désormais rapatrier Gillet pour en faire leur numéro 2. En tout cas, dans un premier temps puisque l’objectif officiel du portier malinois étant l’Euro-2016 en France, on l’imagine assez mal aller s’enterrer sur le banc de Sclessin.

En attendant de savoir si cette perspective d’avoir à se battre pour conquérir la place de n° 1 promise pour l’heure un peu par défaut à Guillaume Hubert (21 ans seulement) peut séduire Gillet, encore faut-il évoquer les conditions de ce départ : le Standard, avant de formuler une proposition officielle, doit avoir trouvé un point de chute à Yohann Thuram, son ancien numéro 1 en train de se remettre d’une opération au ménisque. Pour l’heure, aucune réponse n’est encore parvenue aux oreilles des dirigeants liégeois qui font pourtant de l’arrivée de Gillet une priorité.

Il est de toute façon programmé…

Ce dernier pourrait en outre trouver son bonheur dans ce nouveau challenge qui s’offre à lui, à 36 ans : s’il est arrivé à Malines à la demande de son ami, le directeur sportif du club, Olivier Renard (un proche également d’Anthony Moris), il sait pertinemment que le KVM veut, à terme, recommencer à donner sa chance à Moris pour lui confier les clefs de la maison dans le courant de la saison prochaine, voire carrément dès le mois d’août.

C’est ce qu’il avait commencé à faire avant que Moris ne se blesse au genou pendant les play-offs et ne s’embarque pour une longue convalescence de trois mois et demi.

Coéquipier modèle, le remplaçant de Jonathan Joubert en sélection fait l’unanimité à Malines, qui a préféré se séparer de l’encombrant et vindicatif Coosemans, qui revendiquait un statut de numéro 1. L’heure de Moris est-elle enfin revenue? Tout tient à une offre éventuelle concernant Thuram. Puis à la volonté de Gillet de filer au Standard.

En attendant de savoir, Moris a tout le temps de gamberger : diriger la quatrième pire défense de l’élite alors que l’un de ses piliers (Kosanovic), voire son portier titulaire (Gillet), ont filé ailleurs, cela ne ressemble pas à un cadeau. Mais on jurera sans peine que Moris, qui a tant souffert pour se remettre d’aplomb, le prendrait comme tel. Y a plus qu’à…

Julien Mollereau