Luxembourg – Le 17 janvier dernier, un jeune homme a été trop naïf en faisant confiance à une jeune femme récemment rencontrée sur Facebook. Celle-ci l’avait enjoint à intégrer son groupe d’amis, demande qu’il avait acceptée sans sourciller.
Les cyber-escroqueries qui poussent les internautes à se déshabiller prennent de l’ampleur. (Image d’illustration) (Photo : AFP)
Plusieurs messages aguichants plus tard, la demoiselle l’engage à converser de visu, sur Skype. Là, la température monte encore un peu plus. Elle se déshabille, demande au garçon d’en faire autant… et les voilà en tenue d’Adam et Ève en train de batifoler par écrans interposés.
> Cinq cents euros la vidéo
Un jour plus tard, le jeune homme reçoit un message écrit lui enjoignant de transférer la somme de 500 euros via Western Union. S’il refuse d’obéir à cet ordre péremptoire, la vidéo de son effeuillage sera mise en ligne. La victime décide de ne verser qu’une partie de la somme, mais cela n’a pas l’effet escompté. Non seulement, la jeune femme réclame le reste, mais elle le menace même de mort. C’est à ce moment que le garçon coupe les contacts et se rend à son commissariat.
La police rapporte que ce type de chantage a pour nom la « sextortion ». Elle venait d’ailleurs d’évoquer le phénomène dans le dernier numéro de son magazine d’information. Les autorités rappellent qu’il n’est pas inutile de rester particulièrement vigilant lorsque l’on utilise les réseaux sociaux…
Le Quotidien